Les processus généraux / par A. Chantemesse et W.W. Podwyssotsky.
- Chantemesse, André, 1851-1919.
- Date:
- 1905
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Credit: Les processus généraux / par A. Chantemesse et W.W. Podwyssotsky. Source: Wellcome Collection.
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![le plus fréquent et aussi le plus grave par ses conséquences (tumeurs, processus inflammatoires), parce qu'il utilise la voie principale de la généralisation des maladies. Le sang et la lymphe remplissent un sys- tème de tubes communicants; ils baignent, nourrissent et purifient tous les tissus et toutes les cellules de Féconomie. Lorsqu'ils ont puisé en un point le principe morbide, ils le charrient dans l'organisme, le plus souvent sous la forme d'un corps étranger oblitérant ou d'une embolie. Apportés en un point quelconque par le sang ou la lymphe, les agents pathogènes vivants se multiplient et provoquent la formation de foyers secondaires analogues au foyer primitif. On donne le nom de métastase ((j.s-câaxactç, transposition) à ce transport de microbes, de cellules néo- plasiques, etc., par la voie vasculaire. Les lois hémodynamiques de la circulation président à la direction du corps étranger, exception faite de quelques particularités qui relèvent de modifications anatomiques telles que la persistance du trou de Botal ou de la fosse ovale (embolies paradoxales). 3 La maladie peut encore être propagée par la voie du système ner- veux. Ce mode d'extension est multiple. On sait, par exemple, que le virus de la rage, que le poison du tétanos trouvent dans les fibres ner- veuses des voies de cheminement particulièrement propices. Le système nerveux intervient d'habitude dans la propagation des états morbides par d'autres procédés. Une excitation anormale des fibres et des termi- naisons nerveuses d'un organe atteint peut provoquer dans diverses parties du corps l'apparition d'une série d'altérations sensitives, motrices, vasomotrices, sécrétoires et trophiques, dont le rôle est grand et encore à peine connu. Les troubles trophiques qui, dans le cours des mala- dies infectieuses et toxiques, sont consécutifs à une intoxication du système nerveux, n'ont été étudiés que dans un petit nombre d'affec- tions, la goutte, la blennorrhagie, et cependant leur importance n'est plus négligeable. Tandis que certaines lésions localisées du système nerveux central amènent dans des organes et tissus correspondants des troubles (paraly- sies, etc.), l'altération du système nerveux péripliéri([ue peut retcnlir sur l'axe encé})halo-médullaire. Les névroses d'origine périphéricpu', les j)sychoses traumati(]ues, les vomissements incoercibles des femnu's enceintes dus probableiuent <à l'irritation des plexus et des fibres ner- veuses par l'utérus distendu, en offrent des preuves manifestes. Par la section (hi sciatique, Bhown-Skqiard rendait dos cobayes épilopti(|ues; l'excitation violente de nerfs sciisitifs amène le phénomène du sliocU caractérisé par la paralysie réflexe passagère des centres vasomoteurs. Une preuve non moins classique de celte influence est tirée de l'expi'-](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b2150779x_0036.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)