Les processus généraux / par A. Chantemesse et W.W. Podwyssotsky.
- Chantemesse, André, 1851-1919.
- Date:
- 1905
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Credit: Les processus généraux / par A. Chantemesse et W.W. Podwyssotsky. Source: Wellcome Collection.
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![veux dans la défense de l'organisme a é\.é étudié par beauroiip (raiiteurs et en particulier par Meunieu (thèse 1896). Au nomljre des causes de prédisposition inorl)ide, il l'aut citer le développement incomplet des tissus et des systèmes anatomiques, et en particulier Taplasie artérielle, la faiblesse congénitale et héréditaire et celle du système vasomoteur. La faiblesse héréditaire ou acquise de certaines parties de l'organisme, la meiopragie (Potain), laisse se déve- lopper dans certaines familles les affections des voies respiratoires frappant plusieurs générations et prélever sur d'autres le tribut héré- ditaire des dyspepsies rebelles. Il est enfin des tissus dont la constitution anatomique offre à cer- tains microbes un milieu de culture particulièrement propice. Pour légi- timer cette proposition, il nous suffira de rappeler le nom et le siège ordinaire du gonoco(]ue, du pneumocoque et du bacille de la diphtérie. Durée. — La durée des maladies est des plus variables. Elle s'étend de quelques heures à quelques jours, à des mois, à des années. On appelle aiguës les maladies dont la durée ne dépasse j)as deux ou trois semaines, subaigucs celles qui durent trois, quatre, cinq et six semaines; on réserve le nom de maladies chroniques à celles qui ont une durée beaucoup plus longue. La plupart des maladies infec- tieuses, quelques maladies a frigore (b)nl la cause n'est pas encore bien établie, les dystrophies des éléments provoquées j)ar des trauniatismes, par des brûlures, gelures, poisons, etc., appartiennent au groupe des maladies aiguës. Le caractère principal des affections de ce genre est d'évoluer plus ou moins bruyamment, avec un accomj)agnement de sensations et de perturl)atious thei'iniques, sous l'allure d'une iiiarche cy(dique plus ou moins tlisciplinée. La précision des manifestations, l'évolution de la plupart des maladies aiguës offrent un caractère si frappant, que les anciens avaient tenté de fixer les termes réglemen- taires de leur durée et les jours détei-minés de terminaison jours cri- tiques). Ces règles n'étaient fondées ni sur la connaissance des causes morbides, ni sur celles des modifications anatomiques, ni encore sur l'étude des réactions individuelles de chaque patient. ]-]iles représen- taient des descrij)tions scliématicpies (ju'il fallait utiliser ])our établir le diagnostic et instilucn- le traitement. On conçoit dans quel dédale ell(>s aboutissaient. Encore ])our certaines maladies infeclieuses, dont l'évolu- tion a évidenunent servi de base objeclive à leur crc'alion, ces règles ont-elles gardé (pichpie valeur, par exemple pour les ('lais palhologicpies |)r()\(xpK's pai' le cvcle ^ ilal des microbes (pii \ i\ ent en parasites dans récononiie cl |)ar la marche des altc-ralions anatoini(pu:'s (pi'ils font](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b2150779x_0040.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)