Les processus généraux / par A. Chantemesse et W.W. Podwyssotsky.
- Chantemesse, André, 1851-1919.
- Date:
- 1905
Licence: In copyright
Credit: Les processus généraux / par A. Chantemesse et W.W. Podwyssotsky. Source: Wellcome Collection.
Provider: This material has been provided by The University of Leeds Library. The original may be consulted at The University of Leeds Library.
42/446 (page 28)
![Certaines maladies infectieuses affectent souvent et (rune manière impertiirbaljle une marche chronique, telles la lèpre, la syphilis, la morve, Tactinomycose, la tuberculose, le rhinosclérome, etc. Le microbe spécifique ne sécrète pas dans ces maladies une quantité de toxine capable d'amener rapidement la moi't, mais il végète, il pullule, créant les uns après les autres de nouveaux foyers. Il donne naissance ainsi aux maladies vraiment infectieuses qu'il faut distinguer dans le groupe des affections microbiennes des maladies toxi-infectieuses. Lorsque les lésions chroni([ues frappent les voies digestives et res- piratoires et entravent l'assimilation, lorsqu'elles occasionnent une abon- dante déperdition de matériaux albuminoïdes (diarrhée, exsudats, etc.), elles entraînent un épuisement rapide de l'organisme et l'affaiblissement de toutes les fonctions. On voit alors apparaître la cachexie [y.7.yz\'.x^ mauvais état) ou le marasme ([j.apaîvw, j'épuise). Tenuiiiaisuns. — Les mahulies se lerminejil par la guérison complète ou incomplète, ou bien par la mort. Après la guérison peut survenir une récidive totale ou limitée à la réapparition de quelques symptômes. Le retour des propriétés ])hysiques et chimiques des éléments figurés et des sucs de l'organisme à l'état d'intégrité parfaite, ou tout au moins à un état compatible avec la santé, constitue le caractère essentiel de la guérison. Celle-ci a pour raison d'être la j)ropriété de la matière vivante de tendre, par inertie, à la conservation de l'existence une fois commen- cée. Les procédés par les(piels elle s'exécute sont nudtiples. On observe : 1° La régénération des lissus moi liliés par la maladie et leur rem- placement par du tissu nouveau normalement constitué. Si la perte de substance est grande ou si le tissu est trop spécifié pour avoir conservé une énergie histogénicjue vigoureuse, le remplacement se fait par la nudtiplication et la néoformation du tissu conjonctif. Quand la mortifica- tion a frappé un oi-gane pair ou encore des portions de lissu, en laissant des parties morph()l()gi(pu'menl el fondionnellenieni iiilacles, la guérison s'obtient par une hypertrophie coni[)ensatrice et vicariante de l'organe ou des segments respectés. La destruction d'une partie ou tie la lolalit('' d'un rein provo(pie rhyper(ro|)hie c()ni|)ensatrice de ce rein ou de son congénère. La suppression fonclionnelle d'une |)orli()n du [jounion en- traîne la sui'activilé du reste de l'organe; l'exlirpalion d'un lobe hépa- ti(pie donne naissance à un développement exagéré tk>s autres lobes. Les dihUalions vari(pieuses qui font suite aux [)hlébites oblitérantes sont connues de lous les ni(''d(M-ins. Le princi|)e delà sup[)léance et la plasli- cil('' de celle fonclion r('|)i'(''S('n[('nl un des phcMitjinènes l)i()l(>gi(pi(>s les plus j'rappanis de la nialière Ai\anle. 1](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b2150779x_0042.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)