Coup d'œil sur les institutions médicales belges, depuis les dernières années du dix-huitième siècle jusqu'à nos jours, suivie de la bibliographie de cette époque / [C. Broeckx].
- Broeckx, C. (Corneille), 1807-1869.
- Date:
- 1841
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Credit: Coup d'œil sur les institutions médicales belges, depuis les dernières années du dix-huitième siècle jusqu'à nos jours, suivie de la bibliographie de cette époque / [C. Broeckx]. Source: Wellcome Collection.
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![présent coup d’oeil sur les institutions médicales Belges dans l’espoir qu’un jour un compatriote, enllaminé par l’amour na- tional et possédant les qualités nécessairesj les ferait connaitre dignement au monde médical. La Belgique qu’on compte seulement depuis hier parmi les nations J est encore trop jeune pour avoir un es})rit national. Ceci est surtout a])plicable aux sciences médicales. En effet, quand nos compatriotes traitent des causes , des symptômes et du traitement des maladies propres à notre climat, ne les voyons nous pas s’appuyer sur l’autorité des médecins étrangers à notre pays, étrangers à nos mœurs?.. Chacun de nous com- prend le désavantage de cette manière de faire qui est encore à la mode parmi les auteurs du pays. Plus d’une fois j’ai stig- matisé cette antipathie pour tout ce qui est production scienti- fique du pays; la lecture du présent coup d’œil l’indique à plusieurs endroits. Je nourris l’espoir que le catalogue biblio- graphique de tout ce qui a été publié dans ces derniers temps contribuera, en faisant connaitre nos richesses , à établir ce véritable esprit médical national si utile et si nécessaire aux progrès de la médecine belge et au soulagement de nos com- patriotes. La Société de médecine d’Anvers avait proposé en 1839 la question suivante *. « donner une esquisse rapide de l’état de » la médecine en Belgique depuis le commencement du dix- » neuvième siècle jusqu’à nos jours, afin de montrer les ser- » vices que nos compatriotes ont rendu à l’avancement des » sciences médicales. » La difficulté de l’entreprise jointe à l’ignorance des véritables sources a , sans doute, mis un ob- stacle à sa solution. La même question a été remise au concours pour 1842. Cette résolution n’a pas été sans influence pour me déterminer à publier la bibliographie. Je m’estimerai assez heureux si j’ai pu être de quelque utilité aux médecins qui vont entrer en lice. En classant les diverses publications j’ai donné la préférence à l’ordre scientifique. Il répond le mieux au but que je me suis proposé. Eu efiet, si quelque médecin désire connaitre ce](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b2929969x_0012.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)