Volume 1

Traite d'anatomie topographique avec applications médico-chirurgicales / par L. Testut, O. Jacob.

Date:
1905-1906
Catalogue details

Licence: Attribution-NonCommercial 4.0 International (CC BY-NC 4.0)

Credit: Traite d'anatomie topographique avec applications médico-chirurgicales / par L. Testut, O. Jacob. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by the Royal College of Physicians of Edinburgh. The original may be consulted at the Royal College of Physicians of Edinburgh.

    26/816 (page 8)
    céphalique ne correspond pas exactement à l'indice crânien. Il y a toujours entre eux une différence, due à la présence des parties molles qui accroît à la fois les- deux diamètres transverse et antéro-postérieur, mais davantage le diamètre transverse. Buoc.\ estime qu'il faut retrancher deux unités de l'indice du vivant pour avoir l'indice crânien. Ainsi un sujet, dont l'indice céphalique est de 85, n'a que 83 d'indice crânien. b. Variations dans la hauteur : orthocéphales,platycéphales et hypsicéphales. Quant au degré d'allongementvertical, il nous est ïonvm^&vV indice vertical, lequei A, crâne dolichocéphale (indice : Fig. 5. Formes diverses du crâne. 69,8, néo-calédonien du musée Bhoca). — B, crànc hrachycépliale (indice = 90,3,. savoyard du musée BnocA). s'obtient en divisant le diamètre basilo-bregmatique X 100 par le diamètre antéro- postérieur (indice = D- bas.-biegm. x 100 \ indice, très variable comme le pré- I). ant.-post. cèdent, est en moyenne de 74, ce qui veut dire que la hauteur du crâne représente à peu près les trois quarts de sa longueur. Dans les mensurations de Broc.\, il des- rend à 60 et s'élève à 91 : ce sont les Basques d'Espagne qui ont l'indice le plus, fort, les Javanais qui ont l'indice le plus faible. On désigne sous le nom d'orthocéphales (de opOô;, droit) les sujets qui ont un indice vertical compris entre 70,1 et 75. Les sujets dont l'indice vertical est inférieur à 70,1 sont dits platycéphales (de -rika-rù^, plat) ; ceux qui ont un indice supérieur à 75 prennent le nom d'hypsicéphales (de 0']/oç, haut). 4'^ Déformations crâniennes. —Le crâne, comme les autres parties du corps, nous présente des déformations aussi nombreuses que variées. Ces déformations, relèvent de causes multiples et l'on peut, à cet égard, les diviser en artificielles et pathologiques : a. Déformations artificielles. — Les déformations artificielles, signalées déjà par Mippocrate, sont fort anciennes et on les rencontre encore de nos jours chez les Kurdes de l'Arménie, chez quelques peuplades syriennes du Liban, dans IWmérique du Nord, chez quelques tribus de la cote du Pacifique et même en France dan.-^ quelques départements de la région sous-pyrénéenne. Elles s'obtiennent par la