Volume 2

Consultation contre la légitimité des naissances prétendues tardives / [Michel-Philippe Bouvart].

  • Bouvart, Michel-Philippe, 1711-1787.
Date:
[1765]
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Consultation contre la légitimité des naissances prétendues tardives / [Michel-Philippe Bouvart]. Source: Wellcome Collection.

    8/36 (page 8)
    m Veut point reconnoître cet enfant, Sc refufe de lu/ atommer un parain. Après que fa femme eft accou¬ chée , il veut cependant bien la recevoir dans fon lit. La Faculté d’Ingolftad confultée fur ce cas * ajarès avoir rapporté un grand nombre d’Autori¬ tés qui refufent la légitimité au part de onze mois* l’accorde à celui de la femme de l'Officier qui au mois moins 11 jours. La décifion elf dattée du 16 Février 1674» Mais il eft évident que Renée ne peut tirer aucun avantage ni des deux Arrêts, ni de la déci- lion d’ingolftad , puifque ces Autorités font tou¬ tes dans une efpece qui ne peut fouffrir aucune application à la fienne. 11 ne s’agit point ici de poftumes , mais d’enfants venus au monde conf¬ iante matrinionio. Quelques diftants que foient les époux l’un de l’autre , les Juges qui veillent tou¬ jours à la protection des pupilles, & a ne pas pri~. vçï légèrement les enfants de leur état, fuppo- ient que les époux ont pu le rapprocher & fe join¬ dre ; Pater ejl quem nuptiA démontrant. Pour ne pas rifquer d’être injufte, la Loi devient induis genre. Mais il n’eft pas douteux qu’elle ne repren¬ ne fa févérité dans les occafions où rimpoflibilitq. de ia jonction des époux eft conftarée par des preuves bien démonftratives & bien juridiques. Dans un Livre intitulé , Précis»de la Médecine par M. Lieutaud, on lit, pag. 677 s quim accou¬ chement peut-être prématuré, ou tardifs comme au dixième au douzième & même au fe'vqiemc mois : ce dont il, e(l très important dètre prévenu , ajoute l'Auteur. M, Lieutaud , fin* ce fait, ne cite aucu¬ ne Autorité ; & quand il en citeroit, car il y a en¬ core des opinions plus ridicules, on feroit très 4ifpeofé de le çroirç.Il y a long-tems que çe$ opi«« •4* * *