Traité des maladies du coeur et des gros vaisseaux / par R. J. Bertin; rédigé par J. Bouillaud.

  • René-Joseph-Hyacinthe Bertin
Date:
1824
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Credit: Traité des maladies du coeur et des gros vaisseaux / par R. J. Bertin; rédigé par J. Bouillaud. Source: Wellcome Collection.

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    enfoncement presque circulaire que l’on appelle fosse ovale, ei qui est la trace d'une ouverture qui ne se rencontre dans l'état sain que chez le fœtus; cette ouverture est connue sous le nom de érou de Botal. La cavité des ventricules, séparés l’un de l'autre par une cloison commune, présente les orifices des ar- tères pulmonaire et aorte. Ces orifices , ainsi que ceux aux moyens desquels les orcilleties et les ventricules communiquent ensemble, sont munis de replis mem- braneux que l’on désigne sous le nom de valvules. Les valvules qui sont adaptées aux orifices auriculo- ventriculaires ont leur bord libre découpé en un grand nombre de dentelures, et, de plus, profondé- ment divisé en trois languettes principales dans le ventricule droit, et en deux seulement dans le ven- iricule gauche. C'est d’après cette disposition que l'on a donné le nom de valvule {ricuspide ou triglochyne à celle qui borde l’orifice auriculo-ventriculaire droit, et le nom de bicuspide où mitrale, à la valvule au- riculo-ventriculaire gauche. Lorsque ces valvules sont relevées, elles bouchent en quelque sorte her- métiquement , à la manière de soupapes, les orifices auriculo-ventriculaires. Ces orifices, dont la circon- férence est elliptique, sont bordés par une ligne ou zone blanchätre, plus apparente du côté des oreil- leites, et qui parait due en parüe à la présence d'une petite quantité de graisse située sous la mem- brane inierne, et en partie à celle d’un anneau ten- dineux, renfermé dans l'épaisseur même du cœur. Les valvules qui sont annexées aux orifices artériels