Des effets comparés de divers traitements de la fièvre typhoïde : et de ceux produits en particulier par l'ergot de seigle de bonne qualité / par le Dr Duboué.

  • Duboué, Paul Henri, -1889.
Date:
1883
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Des effets comparés de divers traitements de la fièvre typhoïde : et de ceux produits en particulier par l'ergot de seigle de bonne qualité / par le Dr Duboué. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    20/66 (page 12)
    (juo 1 oxcictc coftplaLioii cl rimniohililc des Iragineiits osseux sont les (leux condilioiis ])niicipales de loiil bon traitement des rractnrcs on (jne la ligature des artères constitue un excellent moyen d’hémostase dans le traitement des hémor- rhagies de CCS vaisseaux ? Mais la statistique reprend ses droits, dès qu’on veut com- parer la valeur relative de deux ou de plusieurs médicaments similaires, c’est-à-dire jouissant de propriétés thérapeutiqucb communes, malgré leur diversité d’origine, de l'orme ou de composition chimique. Voilà pourquoi j’en ai fait une, avec le plus de rigueur possible, pour tous les faits qui ont été, à ma connaissance, observés jusqu’à ce jour' touchant l’em- ploi de l’ergot de seigle dans le traitement de la fièvre typho'ide. Or sur 51 cas, il y a eu 3 décès, ce qui donne une mortalité générale de 5,88 ou de 6 pour 100. Cette statisti- que sans doute est encore bien modeste et n’existe guère qu’à l’état embryonnaire. Mais je ne pouvais pas me dispenser de la mentionner et de montrer qu’elle ne vient pas du moins contredire les données thérapeutiques qui précèdent et que j’ai cru pouvoir établir sur des faits expérimentaux recueillis et comparés avec soin. Niimerandæ et perpendendæ : j’ai été au delà du précepte de Morgagni, qui veut simplement qu’on pèse les observations sans les compter. 11 est même un genre de statistique plus profitable et plus facile à faire auquel j’ai cru devoir recourir dans mes recher- ches : il consiste à évaluer séparément la mortalité des cas très graves. Or, sur 16 cas de la plus haute gravité, soumis par d’autres médecins ou par moi-môme au traitement par le seigle ergoté, il y a eu 3 décès, c’est-à-dire une mortalité inférieure à 19 pour 100. — Ce ne serait pas se montrer trop exigeant sans doute pour une statistique pareille que de de- mander, à propos de chaque décès inscrit, que l’on se fiit positivement assuré de visu que l’ergot de seigle employé eût été de bonne qualité. — N’est-ce pas là un résultat assez 1. Ihillethi de l'Academie de médecme, séance du 5 septembre ISSiî.