Des effets comparés de divers traitements de la fièvre typhoïde : et de ceux produits en particulier par l'ergot de seigle de bonne qualité / par le Dr Duboué.
- Duboué, Paul Henri, -1889.
- Date:
- 1883
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Credit: Des effets comparés de divers traitements de la fièvre typhoïde : et de ceux produits en particulier par l'ergot de seigle de bonne qualité / par le Dr Duboué. Source: Wellcome Collection.
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![(le phiin-pied à l’éLiiLde sanlé, sans passer par loules les péri- péties d’une eunvalesc.ence laborieuse, sans conserver sur sa physionomie les traces de la grave atteinte (]ue vient de subir son organisme. Je rappellerai à cet égard le cas si remar- quable (pie j’ai consigné dans la quatrième observation de ma note à l’Académie'. D’un autre côté, les plaques de Peyer, engorgées, loin d’aboutir à leur phase d’ulcération habituelle, ne doivent pas tarder à se réparer; car un des premiers effets de la médication par l’ergot do seigle consiste dans la (Ui)ilnution et la disparition rapide de la doideur à. la pression dans la fosse iliaque droite. Quel inconvénient pourrait-il y avoir dès lors à soumettre un de ces malades aux conditions de l’alimentation ordinaire, si on le fait au début do la période d’invasion, alors que les plaques de Peyer n’ont pas encore eu le temps de s’ulcérer? Mais si le traitement, pour une raison ou pour une autre, est institué beaucoup plus tard, alors que cette altération a déjà pu se produire, il me paraît prudent de ne pas administrer d’emblée des aliments solides et de se borner à prescrire, pendant plusieurs jours, des bouil- lons, des potages, du lait et du vin, selon le désir et l’appé- tence du malade, pour arriver progressivement à l’usage d’a- liments plus consistants et plus copieux. Ce que je puis affirmer, c’est que cette pratique m’a constamment donné les meilleurs résultats. L’inspection de la figure ci-dessus (p. 21) facilite l’éclair- cissement des détails qui précèdent sur le rôle salutaire ou défavorable que l’alimentation peut jouer, suivant les cas, dans le traitement de la fièvre typhoïde. Mais, auparavant, il me paraît utile de rappeler en quelques mots les principales modifications que le travail de la digestion, àl’état normal, doit nécessairement imprimer à la circulation en général et à la circulation abdominale en particulier. Si l’on se borne à envisager ce qui se passe du côté de^ branches afférentes et efférente de la veine-porte, en laissant 1. Séance du 12 septembre 1882, p. 1021.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22332613_0048.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)