Die erste bis jetzt aufgefundene sichere Angabe über die Regierungszeit eines ägyptischen Königs aus dem alten Reich : welche uns durch den medicinischen Papyrus Ebers überliefert wird / von Johannes Dümichen.
- Dümichen, Johannes Peter Anselm, 1825-1866.
- Date:
- 1874
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Credit: Die erste bis jetzt aufgefundene sichere Angabe über die Regierungszeit eines ägyptischen Königs aus dem alten Reich : welche uns durch den medicinischen Papyrus Ebers überliefert wird / von Johannes Dümichen. Source: Wellcome Collection.
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![n'intöressera'que mediocrement les örudits de l'avenir. Au con- traire, la lettre d'Amen-em-Ap ä Pentaur sur les mis6res du mutier d'agriculteur nous donne un tableau ä peu pres exact de la condition des fellahs egyptiens , quatorze si^cles avant notre 6re. Celles de ces lettres qui nous sont arrivees intactes eommen- cent generalement par une Serie de formules presque aussi in- variables et certainement aussi banales que les fomules de politesse dont nous nous servons chaque jour. Ce sont d'abord les noms et titres de la personne qui envoie le message et de Celle qui le regoit: «Le porte-plume ä la droite du Roi, le scribe royal, Intendant du tresor, Pä-Rd-m-h'eh, au scribe Qägäbüy)^; DU bien: «Le scribe [royal] Amen-mesü rend hommage ä son pere, le cbef des Mercenaires Bok-en-Ptäh', puisse-t-il bien se porter! puisse-t-il etre en faveur aupres d^Ammon-Bä, roi des dieux!»2 ouencore: «Le scribe royal, capitaine des arcbers, Rämessü. au mägon i2oi'.» 3 Aussitot apres cette sorte de salut, on rencontre d'ordinaire une invocation ä la divinite: l'ecrivain prie les dieux de vouloir bien veiller sur le personnage auquel il s'adresse. «J'implore Phrä-Armachis, Tum, et les dieux qui font partie de son cycle, afin que tu jouisses d'une bonne sante, perp^tuellement.»* Je Iis ailleurs dans un message du Sötern Mersüatew ä la dame Tanrü-t: «Sois en parfait etat, sois vi- vante, sois en sante, sois dans la faveur d'Isis, ta divine soeur; en voyant [cet ecrit], sois en parfait etat.))^ La phrase pouvait etre plus ou moins longue, suivant le nombre des noms divins qu'y introduisait la devotion de l'ecrivain. La plupart du temps, il jugeait que la protection d'une ou deux divinites bien choisies suffisait au bien-etre de son correspondant; parfois, il ne se contentait pas de si peu et sentait le besoin de mettre en mou- vement tont VOlympe egyptien avant de passer ä la formule suivante: «Ceci est envoye pour faire savoir k mon seigneur, item, pour plaire ä mon seigneur.» Apres ce dernier eflfbrt de politesse on entrait resolüment en matiere. J'ai häte de dire que ce ceremonial complique n'etait pas 1. Anastasi IV, pl. XVI, Revers, l. 1. 2. Anastasi V, pl. XX, l. ß—7. 3. Id., pl. XXI, l. 8 et XXII, l. 1. 4. Id., pl. XX, l. 7 et XXI, l. 1. 5. Papyrus de Leyde I, 360 pl. 71 l. 1—4; Cfr. Chabas [Mil. Egypt. 2e 86rie, p. 11—12.)](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21463979_0098.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)