Examen critique des prétendues preuves de contagion de la fièvre jaune observée en Espagne : ou réponse au allégations de M. Pariset contre le rapport fait a l'académie royale de médecine, le 15 mai 1827 / par N. Chervin.
- Nicolas Chervin
- Date:
- 1828
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Credit: Examen critique des prétendues preuves de contagion de la fièvre jaune observée en Espagne : ou réponse au allégations de M. Pariset contre le rapport fait a l'académie royale de médecine, le 15 mai 1827 / par N. Chervin. Source: Wellcome Collection.
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![( >38 ) « que la commission a fait du cours du canal Coudai, « Ta convaincue, disent MM. les commissaires, que son <i ernboucliure est actuellement obstruée par un banc de « sable, qui en empêchant que ce canal ne se vide com- « plètement, donne lieu à la formation d’une grande « mare d’eaux corrompues, provenant des fabriques, de «l’abattoir, des lavoirs et autres établissements situés « sur ses bords, qui exhalent une mauvaise odeur, insuj)- portable, capable d’infecter à elle seule la Barcelonette, « sans qu’il soit necessaire que les contagions exotiques « viennent l’assaillir (i). » Enfin, la junte de salubrité qui fut établie à Barce¬ lone après la cessation de l’épidémie de 1821, s’expri- înait ainsi en avril 1822 ; « I^’éloignement de toutes les « causes qui s’opposent à la santé publique de cette po- « puleusè capitale, ayant été confié à cette junte de « salubrité, elle a mis, dès le moment de son installation, « son plus grand soin à la propreté du port, au défaut « de laquelle on attribue surtout le développement de la « dernière épidémie qui a ravagé Barcelone (2). » Comme MM. Bally, François et Parisèt affirment au contraire positivement qu'ils nont jamais senti dans les environs du port de Barcelone, des exhalaisons qui frappaient tant d’autres personnes, on serait tenté de croire que MM. les commissaires français avaient le sens de l’odorat plus obtus ou moins développé que (1) Que exalan un insufrible mal olor capaz por si solo de in- festar la Barceloneta, sin necesidad de que la asalten los contagios cxoticos, ( llbi supra, Apendice, p. v. ) (2) A cuya falta se atribuye principalmentn cl desarrollo de la «lltima asoladora cpidcmia (]ue padccid Barcelona. ( Diario de Bnrcrloiia drl i'’ de inavo de 1822.)](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b31976815_0146.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)