Une épidémie de peste en Mésopotamie en 1867 / par Le Dr Tholozan.

Tholozan, J. D. (Joseph-Désiré), 1820-1897.

Date:: 1869

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Credit: Une épidémie de peste en Mésopotamie en 1867 / par Le Dr Tholozan. Source: Wellcome Collection.

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» dations extraordinaires et répétées du printemps (1 ), la cul- a ture du riz, qui donne toujours et partout naissance aux » fièvres paludéennes, le génie épidémique, point contagieux » de la maladie, la marche de celle-ci, son extinction com- » plète, rapide et spontanée, suffisent pour justifier notre ma- » nière de voir touchant la nature de la maladie, que nous » caractérisons comme une épidémie de fièvres palustres per- )> nicieuses à forme typhoïde, accompagnées souvent d'engor- » gement des glandes ou adénites. » Ces fièvres, je les ai désignées sous la dénomination de » typhus laimoïde non contagieux, voulant faire comprendre, par; » cette formule, que Fépidémie avait, il est vrai, emprunté » quelques symptômes à la peste orientale et au typhus, mais » qu'elle n'appartenait ni à l’une ni à l'autre de ces deux ma-i » ladies, et qu'elle ne s'est point propagée par contagion. » On ne sera pas sans doute médiocrement surpris d'ap¬ prendre, par ce dernier paragraphe, que l'épidémie de Hindie avait emprunté quelques symptômes à la peste orientale et ai typhus. A la peste orientale, on le comprend ; mais au typhus pourquoi et comment? En fin de compte, vous appelez la ma ladie un typhus laimoïde non contagieux: vous renoncez don à l'idée que vous émettiez dans la phrase précédente, et qu vous avez développée dans tout le cours de votre ouvrage Le typhus laimoïde non contagieux est-il la même chose que / fièvre palustre pernicieuse à forme typhoïde, compliquée d'adénite Pourquoi employer le mot typhus quand vous avez à votre di: position l'expression de fièvre grave, qui ne préjuge rien de ] question? Si vous aviez dit et soutenu que cette épidémie éta une fièvre grave laimoïde non contagieuse, vous ne seriez pas soi de la vérité apparente; vous seriez presque d'accord avec L témoignages des Arabes, qui disent au fond que ces épidémi sont la peste sous une forme moins grave et moins généralise (1) Nous avons vil qu’à Doum la maladie avait débuté avant l’inondation.