Empyème et sinusite maxillaire : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 6 mars 1908 / par Abel Massé.

Massé, Abel, 1878-

Date:: 1908

Credit: Empyème et sinusite maxillaire : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 6 mars 1908 / par Abel Massé. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

15/40 (page 15)

$dans lo caviim, c^lle finit, grâce à sa tension, ime foroei* roiMfico des trompes, en môme temps que le passage rétréci des fosses nasales. , Lermoyez, à ce sujet, avait établi une équation qui, sans être toujours.vraie, l’est cependant le plus souvent : coryza aigu plus lavages égale otite moyenne. Par contre, les inhala- tions d’alcool mentholé ont toutes les chances de réussir et ne sont point nocives. Le menthol fait rétracter la muqueuse congestionnée, dilate ainsi les oHfices obstrués et permet aux sécrétions renfermées clans les cavités sinusiennes de s’écou- ler au fur et à mesure de leur production. C’est' à peu près tout le traitement institué, et qui suffit dansda grande majo- rité des cas. Autant dire qu’on ne s’en occuj)e môme pas. Toute autre,est la sinusite chronicpie, qui fait l’objet de cette étude, la seule qui mérite de fi.xer notre attention. Celle-ci ne se contente pas précisément d’un traitement médical ano- din, elle réclame une thérapeutique énergique, sous peine de courir à un échec certain. , Après cette digression, revenons à la sinusite chronique. Ce-qui a été dit plus haut démontre a^ssez clairement (pie nous ne pouvons pas dire indifféremment : il y a emj)yème ou il y a sinusite vraie, c’est l’un ou l'autre, il faut choisir, se pro- noncer. Quels sont les éléments que nous possédons pour étaver notre diagnostic ? 11 y a peu de temps encore, on se souciait fort peu d’établir une dilîérenco entre les deux. Pour les uns, cela n’avait, du » reste, qu’une mince importance, leur traitement restant i.nva- l’iahlement le même. Quant aux autres, leur manière de ])ro- céder était la suiviinte ; Si au bout de dix à.'.douze lavages exécutés régulièrement, l’ainélioration n’ap|uiraissait pas s<ui- I sihle, on lâchait la canule pour saisir la gouge et le maillet. Cette façon de faire semble un peu risquée, quand on songe que des spécialistes de valeur, Carel, de Lyon, par e.\.eniple.$