Empyème et sinusite maxillaire : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 6 mars 1908 / par Abel Massé.
- Massé, Abel, 1878-
- Date:
- 1908
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Credit: Empyème et sinusite maxillaire : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 6 mars 1908 / par Abel Massé. Source: Wellcome Collection.
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![jusqu’il CO qii’oii poiiètro dans la cavité dose et qu’on sente le ressaut suivi du libre jeu du mandrin. On retire alors la tige jierforante par un mouvement de vis à rebours aussi doux^ que possible pour ne pas déplacer le fourreau, et l’on visse l’ajutage correspondant du tube de caoutchouc, relié, dautic part, à la seringue. On aspire alors le pus qui s’échappe de façon à juger de la quantité que le sinus était capable d en récéler. Ceci fait, on le chasse du corps de pompe et l’on re- cueille à sa place une provision d’eau bouillie. C’est cette eau qui va être projetée dans Tanlre d’Highmore, et qui servira- tout h l’heure de contrôle aux résultats déjà obtenus. En elTet, si l’injection n’est pas poussée avec trop de violence, la cavité doit rester pleine à la suite de ce lavage. On aspire une seconde fois, une troisième, une quatrième, si l’on veut, pour plus de certitude et l’on peut ainsi se faire une idée nette de la contenance du sinus. S’il renferme trois à cinq centimètres cubes, c’est un empyème ; sUl n’en rassemble qu’un et même moins, c’est une sinusite- vraie. Ce signe, on le voit, est assez simple à rechercher. C’est pourquoi nous trouvons surprenant qu’il n’en soit fait men- tion dans aucun traité classique'et que seuls, quelques rares spécialistes y aient recours. Objectera-t-on que si l’antre est envahi par un kyste ou une production néoplasique quelcon- que, sa capacité est réduite d’autant et le signe en question ne donne plus de résultats certains ? A cela, nous pourrons ré- pondre que les signes de Héryng, Davidson, Garel, Robertson, sont passibles du même reproche et qu’on ne saurait cepen- dant se priver dç leurs services ])our un motif si futile. Si le malade porte un appareil de j)rotbèsc dentaire, a-t-oii dit à^ propos de la découverte d’Héryng, l’observation est faussée et peut induire en erreur le clinicien qui n’y songe pas. Affirma- tion stupide, qui n’atteste qu’une chose, l'a fausseté d’esprit de son auteur. En partant de ce principe, on devrait suppri-](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22424143_0021.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)