Réflexions sur les maladies aigues des femmes en couche : leur nature, leurs causes, et leur traitement aux Pays-Bas Autrichiens / par F. Van Stichel.

  • Van Stichel, F.
Date:
MDCCLXXXIX [1789]
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Credit: Réflexions sur les maladies aigues des femmes en couche : leur nature, leurs causes, et leur traitement aux Pays-Bas Autrichiens / par F. Van Stichel. Source: Wellcome Collection.

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    C H) cription des fymptomes de cette maladie par Douluî^ comme dragnoftiqne ? je ne le crois pas ; non feulement, par ce qu'elle ne convient qu'à un cas ilblé de la lièvre puerpérale, (c'ell-à-dire, au leul engorgement laiteux des vifcères du bas-ventre, & du baffin, ) mais par ce que dans ce cas-là même j'ai obfervé beaucoup de variétés & de bizarreries , bien différentes des lymptomcs décrits par Doulcu. Au défaut des fymptomes pathognomoniques de la fièvre puer- pérale , voici la route, que j'ai coutume de tenir pour m'aîfurer de fa préfence : fi dans une nouvelle accouchée, les lochies devenant fé- reux , le lait ne fe porte pas aux feins en aiïez grande quantité pour nourrir l'enfant , qui ■vient de naître, je crains dès-lors la fièvre puerpérale, & je tâche de prévenir les ravages par la fréquente fuclion & la cure Alkaline, que j'ai adoptée d'après Ti^ot, comme je le dirai ci-après. La même crainte mefaituferdes mêmes précautions, li le lait, après s'être duement porté aux feins, en reflue dans la maffe des humeurs par telle caufe que ce foit. Si dans l'un où l'autre cas ii une lièvre quelconque a précédé ou vienne à la fuite de ce dérangement dans la fécrétion du lait ( fur-tout ii fon début reîfemble à celui d'une fièvre éruptive) je ne forme plus aucun doute fur la préfence de la fièvre puer- pérale , & j'agis en conféquence. Or , puifque cette Maladie eft li rapidement funefi:e, il importe d'en connoître les caufes éloignées , afin de pouvoir les éviter, & pré- venir fes trilles ^ravages. Comme elle reconnoit la pléthore laiteufe pour caufe immédiate, tout ce (][ui mettra obflacle à une fécrétion fuffifante