Les tumeurs à tissus multiples du testicule : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 1er avril 1908 / par Jean Quercy.

  • Quercy, Jean, 1881-
Date:
1908
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Credit: Les tumeurs à tissus multiples du testicule : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 1er avril 1908 / par Jean Quercy. Source: Wellcome Collection.

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    une liimeiii’ ovoïde, plus ou moins lisse et régulière sur laquelle la peau est plus ou moins mobile. On peut explorer tous les éléments du cordon, sentir Tépididyme augmenté de volume et envahi, et constater la présence d’un varicocèle. La consistance de la tumeur est variable : tantôt elle est simplement rénittente, assez souple, ne présentant pas de fluctuation réelle et partout uniforme ; tantôt pré- sentant par places des parties molles et se laissant nette- ment déprimer par le doigt ; tantôt enfin on perçoit des points résistants, durs, donnant une sensation de densité osseuse ou cartilagineuse. Celte palpation peut être douloureuse, mais le lesticyle le plus souvent est à peine sensible et rares sont les cas, dans lesquels, ainsi que lè rapporte M. xMassabuau, la position de ce dernier est déterminée, grâce à sa sensibi- lité propre et particulière, à la pression. Un autre caractère de ces tumeurs est leur opacité marquée et, si certains observateurs ont partois signalé de la transparence dans des cas de ce genre, il y a des chances pour qu’ils aient attribué à la tumeur elle-même, une transparence due à une mince lame de liquide épan- ché dans la vaginale. Toujours à cette même période, le cordon paraît sain : il est souple, mais néanmoins légèrement augmenté de volume. Le palper abdominal ne fournit aucune indica- tion touchant l’hypertrophie et l’envahissement des gan- glions lombaii'es. L’état général est bon. Ijiifin, à la troisième période, en même temps que s’ac- centuent tous les symptômes que nous venons de passer en revue, commence à se faire l’extension à distance. L’épi- didyme s’unissant plus intimément au testicule finit par se confondre avec lui et n’être plus guère perceptible