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Credit: Du vaginisme / par P.-F. Visca. Source: Wellcome Collection.
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![— 1^3 — J'examinai la rt'yion niiale, mais je n'y ai trouvé aucune lésion. Plus tard, elle iinit par m'avouer qu'elle souffrait aussi aux or- ganes génitaux. J'ai (rouvé là, e]i effet, un érytlième de la vulve as- sez intense, que j'ai dû rattacher à la masturbation. La région vulvaire était très-sensible, douleurs excessives qui empêchèrent toute exploration ; le toucher vaginal complètement irréalisable; l'hymen était à peu près intact. Je lis l'opération, assisté par mon excellent interne M. Hubert, et je découvris alors des polypes glanduleux du col ulérin, et, avec cela, on remarquait une hy- persécrétion assez abondante. J'ai continué, comme pour les cas précédents, la dilatation graduelle. La malade a guéri. OBSERVATION XXV. ( Observation communiquée par M. Péan.) Je fus consulté en 1869 par M'* P... (d'e Vimoutiers). Cette femme est mariée depuis sept ans, et raconte qu^elle vit avec son mari comme frère et sœur, car tout rapprochement conjugal a été jus- qu'à présent impossible, les souffrances étant trop grandes et avec irradiations à l'hypogastre. Elle avait essayé beaucoup de traite- ments, qui n'ont rien fait, et même quelques topiques n'on pu être supportés, à cause de la grande souffrance qu'ils provoquaient. Elle avait une toux nerveuse qui l'incommodait beaucoup, plus un découragement extrême; le tube digestif était très-dérangé, surtout par effet moral. Stérilité, comme pour les cas précédents. Par le toucher, j'ai pu constater que le sphincter vaginal n'op- posait aucune résistance; mais, arrivé à la moitié supérieure du vagin, j'ai trouvé une résistance considérable, le doigt est comme serré; j'arrivai pourtant au col de l'utérus, qui était moins dou loureux. Je diagnostiquai un vaginisme supérieur. Elle refusa l'anesthésie. Les émollients et les calmants n'ont rien fait. Puis je lis la dilatation brusque du vagin avec les doigts et avec Je spéculum à valves. Il survint des syncopes, se répétant pendant deux ou trois jours, plusieurs fois chaque jour. Je l'ai traitée par des tampons d'ouate, dont j'augmentais le volume suc- cessivement; quelques topiques, poudre, etc. Elle guérit après quelques semaines de traitement. 1870. — Visca.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21082613_0141.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)