La philosophie de la folie, où l'on prouve que cette maladie doit plutôt être traitée par les secours moraux que par les secours physiques : et que ceux qui en sont atteints, éprouvent d'une manière non équivoque l'influence de la lune / par Joseph Daquin.
- Joseph Daquin
- Date:
- AN XII - 1804
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Credit: La philosophie de la folie, où l'on prouve que cette maladie doit plutôt être traitée par les secours moraux que par les secours physiques : et que ceux qui en sont atteints, éprouvent d'une manière non équivoque l'influence de la lune / par Joseph Daquin. Source: Wellcome Collection.
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![insensé, d'après ce que je viens de dire, seroit donc tout-à-fait l'opposé de l'homme prudent. , Dans ]efou imhécille j dans le crétin, les fonctions intellectuelles paroissent être dans une très-grande altération; ils se conduisent par les impulsions dautrui, sans nulle espèce de discer- nement: il paroît que les fous imbé- cilles n ont point d'idées de leur propre fond, et que chez eux les différentes parties du cerveau manquent, pour ainsi dire, de mouvement; et c'est, sans doute, par là qu'ils se trouvent privés de raison. Peut-être que, si on examinoit avec beaucoup d'attention les diverses actions des imbécilles, des crétins, il seroit possible de dé- couvrir jusqu'à quel point leur imbé- cillité dérive de l'absence ou de la foiblesse de quelques unes des facultés de fespri^, ou de ces deux causes à la fois. Car s'il y a privation totale de i'uae <Xo ces fcicultés^^ ou s'il y a seii^](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21038831_0052.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)