Remarques sur la marche suivie dans la recherche de la vérité relativement aux épidémies, et sur le résultat qu'aurait eu l'examen complet des documens de l'auteur fait en 1822, ou, Appel à tous les médecins amis de la science, de la justice, de l'humanité et de l'honneur de notre pays / par M. Lassis.
- Lassis, S., 1772-1835.
- Date:
- 1833
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Credit: Remarques sur la marche suivie dans la recherche de la vérité relativement aux épidémies, et sur le résultat qu'aurait eu l'examen complet des documens de l'auteur fait en 1822, ou, Appel à tous les médecins amis de la science, de la justice, de l'humanité et de l'honneur de notre pays / par M. Lassis. Source: Wellcome Collection.
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![non avec vous, mais avant vous, mais plus que vous et avec plus de fruit? N’est-ce pas ainsi, par exemple, que vous appe- lez le inul qui régna, en 1821, à Barcelone, et dont vous préten- tiez avoir trouvé tant de traces nu bout de plusie urs années; de sorte que ce médecin a dû en voir bien d’autres, lui qui s’est rendu dans cette ville h une époque où ce mal existait encore, sous toutes les formes et dans tous les poiuts. Vous vous permettez, il est vrai, d’avancer que M. Lassis n’a jamais vu un seul cas de question de fièvre jaune, on ne l’aurait pis écouté davantage , même quand il aurait eu plus de faits qu’il n’en possède. A celle même époque je 111e suis présenté, moi, sous le nom adopté; je me suis présenté avec tous les faits, avec des résultats avantageux de l’application de mes prin- cipes : pouvait-on quelque chose de plus ? Et cependant, loin d’obtenir un examen, je n’ai obtenu que des insultes et des outrages!.'! S’il suffisait de se présenter, n’importe quand, notamment en i8aa, avec les documens recueillis par JVI. Cheryin, en Amérique d’abord , et en Espagne ensuite, pourquoi 11e s'est—iI pas présenté effectivement celle année-là Ses documens d’Amérique, il les avait; ceux de l’Espagne, je pouvais les lui procurer, je pouvais lui en donner beaucoup d’autres encore. Mais il n’a pas cru lui-même qu’alors il y fît lion ; il a mieux aimé passer son temps à aller chercher des faits tout Irouvés, laissant ainsi l'humanité exposée à de nouveaux résultats de l’erreur ,de quel- ques-uns desquels elle a pu être préservée par mes efforts. Moi-même, en 1821, je crus 11’avoir autre chose à faire que redoubler de zèle dans l’emploi de moyens propres à appeler de plus en plus l’attention des médecins sur les questions agitées, quoique, plus lard, en 1825, une petite partie seulement de mes documens dût paraître tellement suffi- sante aux yeux de quelques médecins compétens, qu’ils] voulurent les exploiter à leur compte, en piofilant du désordre général ; tandis que d’autres médecins, qui aimèrent mieux condamner et dénigrer que d’examiner, en rejetaient la totalité. Touvail-on se flatter d’obtenir un examen pour des documens en op-' position avec ceux de MM. les commissaires, dans un temps où tout était plein d’enthousiasme pour l’erreur et pour ceux qui la soutenaient; où des chants de triomphe se taisaient entendre en laveur des conlagio- rtisles, comme depuis ils se sont fait entendre en laveur des infeclio- nistesjoù des places, des pensions, des médailles, des éloges publics, des honneurs leurétaieul assurés?](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22375703_0016.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)