Volume 1
Dictionnaire de médecine-pratique et de chirurgie / [M.J.F. Alexandre Pougens].
- Pougens, M. J. F. Alexandre.
- Date:
- 1817
Licence: Public Domain Mark
Credit: Dictionnaire de médecine-pratique et de chirurgie / [M.J.F. Alexandre Pougens]. Source: Wellcome Collection.
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![iiiartiaux : par exemple, donner, trois ou quatre fois par jour ^ a deux, trois licures de distance, un mélangé de lieurs niar- liâtes de sci amniouiac et autant de qniiiquioa en poudre j ou : P. Conserve de cresson et de trètle d’eau, de einiquc , deux onces; poudre de racine de gentiane, ilenrs inarliaîes de sel ammoniac , de chaque, deux gros; faites un éleetuaire. Dose : un ou deux gros. P. Aiiin, nitre,nGix muscade, de chaque, un gros; divisez en trois closes : une, toutes les quatre heures. Les préparations de fer unies au quinquina , sont très-efficaces pour les personnes faillies et dans le cas de rechute. Ce remède esc aussi très-propre à combattre les sueurs visqueuses aux¬ quelles les malades sont sujets, ainsi que les œdématiés. Les médecins anglais emploient Parsenic pour la guérison des lièvres d’accès : on a beaucoup parlé dernièrement, en France, de toutes ses préparations; mais nous croyons que la prudence ne permet pas d’adopter un poison aussi dangereux. Le docteur Palentiii, de Marseille, dit s’etre servi avec succès, contre toutes sortes de fièvres d’accès, de la préparation suivante : P. Potasse et oxide Ijlanc d’arsenic, demi-gros de chaque; faites dissoudre l’arsenic dans six onces d’eau distillée, et la potasse dans deux onces d’eau de cannelle; mêlez les deux li¬ queurs ; faites-ies digérer pendant quelque temps au bain-marie , et filtrez. La dose est de six ou huit gouttes dans iin demi-verre d’eau , de quatre en quatre heures, selon la sensiîjiiité des malades. Quand la fièvre menace de tendre à la continuité, on aug¬ mente la dose de quinquina. Nous devons avertir que c’est ime erreur de croire que le quinquina produise des oîistructioiis ; les accès seuls les engendrent à la longue , et amènent i’hy-^ dropisie. Les lièvres i]Tî;ermittentes de longue durée affaiblissent telle¬ ment , que les malades restent languissans long-temps après que la lièvre a cessé. ïls éprouvent même une légère douleur la région de Festoinac. Dans ce cas, les amers , les remèdes légèrement toniques, prescrits à l’article Abattement; les ali- mens restaurans et de facile digestion, le lion viu , les frictions , Pair de la campagne et l’équitation, produisent des efîets sa¬ lutaires. On doit bien se garder de purger après la guérison des fièvres intermittentes , à moins que les circonstances ne l’exigent ab¬ solument; car les purgatifs rappellent les accès. Quand on est' constipé, après la guérison des accès, on doit moins craindre les rechutes. Dans les pays où les fièvres sont très-commimes, les enfans en sont souvent attaqués. Il est très-difficile de les guérir, parce qu’il est rare qu’on puisse parvenir a leur faire prendre le quin¬ quina. Ou peut le leur prescrire de la manière suivante : P. Fan de menthe, deux onces ; sirop de limon, une once ; quinquina en poudre, un gros ; élixir de vitriol, quatre gouttes ;](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b29334792_0001_0428.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)