Mémoire qui a remporté le prix au jugement de l'Académie de Dijon le 18 Aout 1776, sur la question proposée en ces termes; determiner quelles sont les maladies dans lesquelles la médecine agissante est préferable à l'expectante, et celle-ci à l'agissante, et a quels signes le medecine reconnoit qu'il doit agir, ou rester dans l'inaction, en attendant le moment favorable pour placer les remedes? / Par M. Voullonne.
- Voullonne, Ignace Vincent, -1807.
- Date:
- 1776
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Credit: Mémoire qui a remporté le prix au jugement de l'Académie de Dijon le 18 Aout 1776, sur la question proposée en ces termes; determiner quelles sont les maladies dans lesquelles la médecine agissante est préferable à l'expectante, et celle-ci à l'agissante, et a quels signes le medecine reconnoit qu'il doit agir, ou rester dans l'inaction, en attendant le moment favorable pour placer les remedes? / Par M. Voullonne. Source: Wellcome Collection.
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![[4] guérir, s’étend jufqu’à prévenir effi¬ cacement les maladies , & à les étouffer dans leur germe ? ou bien devons-nous , avec les détracteurs de cet Art falutaire , ne le regarder que comme un échaffaudage d’igno¬ rance & d’impofture , incapable de fournir le moindre appui à la fanté chancelante ou abattue ? L’expé¬ rience confiante de tous les te ms & de tous les pays réclame trop hau¬ tement contre chacune de ces deux affertions, pour que nous nous ar¬ rêtions à les difcuter. Un fimple coup d’œil fur la partie chirurgicale de la Médecine , ( 2 ) dans le replace¬ ment des os, dans l’extrattion des corps étrangers , &c. fuffira toujours pour forcer les efprits les plus pré¬ venus , à reconnoître, au moins dans (1) Nous nous bornons à citer ici la partie chi¬ rurgicale de l’Art de guérir, parce qu’elle fuffit à notre preuve , & que la preuve qu’elle nous fournit, eft hors de toute conteftation.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b30534446_0008.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)