Étude sur une forme de cirrhose hypertrophique du foie (cirrhose hypertrophique avec ictère chronique) / par Victor Hanot.

  • Victor Charles Hanot
Date:
1876
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Credit: Étude sur une forme de cirrhose hypertrophique du foie (cirrhose hypertrophique avec ictère chronique) / par Victor Hanot. Source: Wellcome Collection.

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    lui lour conslitucnl commc des ccnLres de Ibrmalion. D'yulrc pari, 311 ii'o])servo point, autour dcs parois des radiculcs do la vcine porte, ies gaines fibroides cn quelque sortc speciales qui out ele indiquees pour les canaliculcs biliaircs, Les ramifications de I'artere hepati.que n'offrent rien de bien parti- culier a indiquer; elles ne paraissent guere plus dcveloppees qu'a Te- tat normal, et ne tracent que de rares sillons a Iravers la trame con- jonctive hyperplasiee. Peu de chose a noter a propos du systcmc lymphatiquc, si ce n'est qu'on rencontre au sein du tissu conjonctif exlralobulaire des fcntes lyniphatiqucs fort developpees. Les gani^lions du bile hepaliquc n'ont point subi de modifications appreciablcs dans leur volume. Aucuno trace de calculs, ni dans la vesicule, ni dans les canaux biliaircs. Obs. XII (personnelle). Boiiiard (Jean), 34 ans, ne a Paris, journalier, entre, le 15 Janvier 1874, a I'hopital Cochin, service du D'' Bucquoy. Rien d'iinportant a noter chez les ascendants. II a fait un conge comme matelot, apres engagement volontairc. A travers ses diverses perigriiiations, sa sante ne s'etait point alteree. II affirme n'avoir ja- mais eu la syphilis et, si on Ten croit, n'aurait pas fait d'abus alcoo- liques. II aiirait eu une fois des fievres d'acces, d'ailleurs assez lege- res, et qui auraient rapidement cede au sulfate de quinine. Ge n'est quVn 1868, alors qu'il etaitrevenu definiitvementcn France qu'il commenga a remarquer que sa sante s'alterait. Sans cause occa- sionnelle appreciable, il eut de la jaunisse : cette jaunisse augmenta petit a i)etit et persista. II avait moins d'appetit, moins de forces; il inaiiii'issait un peu. Sensation de lourdeur dans I'hypochondre droit. D'ailleurs })oint de douleurs vivos, point d'accideiit qu'on put regar- der commc des coliques hei)atiques. Assez rarement, un peu de iievre dans la soiree, avec quelques frissons. II sc soigna quelque temps, puis, se sentant mieux, reprit son tra- vail. L'ictere avait persiste. En 1869 et 1870, il fut oblige de se so'- gner ainsi plusieurs fois, pour le meme malaise. Son ventre avail aug- iiiente inscnsibleinent, surtout au niveau de I'hypochondre droit, on les medecins constaterent I'existence d'une forte tumeur, qu'il senlait Hanot. ^