Les premieres applications du serum de roux dans la province de Liege / par le Dr E. Malvoz.

Date:
1895
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Credit: Les premieres applications du serum de roux dans la province de Liege / par le Dr E. Malvoz. Source: Wellcome Collection.

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    des envois sernient laits à la province. Les chevaux, ac({uis ])ar MM. Reiny et Ruelens, médecins-vétérinaires, et soumis à l’épreuve de la malléine, furent hébergés dans les écuries des services généraux des hospices, grâce à la complaisance de MM. les membres du Conseil d’administration. Les vaccinations furent commencées immédiatement au moyen de la toxine que nous avions préparée en suivant les indications de M. Roux. Les chevaux supportèrent i)arfaitement ces inoculations vaccinales. Presque en même temps, M. le professeur Van Ermengem, de Gand, voulut bien nous remettre quelques doses de sérum de Rehring qui furent utilisées j)ar quelques médecins de la province pour des cas urgents. Le 25 décembre, bien avant l’époque bxée d’abord par M. Roux, nous recevions de l’Ins- titut Pasteur un premier envoi de sérum; d’autres envois nous furent adressés pendant les semaines suivantes, de telle sorte qu’au commencement de janvier 1895, M. le gouverneur put annoncer aux administrations delà province que le service de la distribution du sérum pouvait fonctionner. On ne disposait que d’une ({uantité assez limitée du précieux ])roduit : force fut de prendre certaines mesures pour en éviter l’emploi abusif. Il fut décidé qu’une dose de sérum serait adressée à tout médecin qui enverrait une demande justibée Mais le praticien devait, en même temps que sa demande, envoyer les produits patholo- giques destinés à l’examen bactériologique. Dès le lendemain, si cet examen conbrmait le diagnostic clinique, du sérum était de nouveau remis au médecin, pour continuer le traitement commencé, si l’état du malade le réclamait. Un service de diagnostic des i)roduits dipbtéroïdes fut orga- nisé et M. le professeur Firket voulut bien mettre une partie de son laboratoire à notre disposition [lour ces recberebes délicates : la province fit l’acquisition du matériel necessaire. Depuis la fin de décembre Jusffu’aujourd’bui, le service de la distribution du sérum de Roux et celui du diagnostic des produits pathologiques ont fonctionné, nous pouvons l’artirmer, à la satisfaction de tout le monde. Nous sommes heureux, M. Barbier et moi, de vous faire connaître les heureuses applications de la séro-tbérapie dans notre province. En publiant ces résultats, nous croyons ac(|uitter ici une dette de reconnaissance du Coriis médical vis-à-vis des autorités provinciales et des chefs d(‘ service de l’Institut Pasteur : sans leui* concours, les jii’aticiens seraient