Rapport sur la situation médicale de la maison de détention située à Vilvorde / par les citoyens Duval, Curtet et Fournier, commissaires nommés par la Société de médecine de Bruxelles, pour examiner ladite maison, d'après la demande du préfet du département de la Dyle.

  • Société de médecine de Bruxelles.
Date:
[1802]
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Credit: Rapport sur la situation médicale de la maison de détention située à Vilvorde / par les citoyens Duval, Curtet et Fournier, commissaires nommés par la Société de médecine de Bruxelles, pour examiner ladite maison, d'après la demande du préfet du département de la Dyle. Source: Wellcome Collection.

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    ùrie turgescence gastrique, ils n'ont eu aucun plan , aucun ordre méthodique de traitement i et n’ont fait que des administrations intempes- tives de substances, dont l’effet n’était que trop souvent diamétralement opposé aux indications que présentait l'æthiologie de la maladie. Il est fâcheux que la médiocrité des fonds destinés , pour rétablissement dont il est ques- tion n'ait pas permis au Préfet d’y attacher un médecin praticien et habitué à exercer son art dans les hôpitaux. ... On conclut que la maladie qui règne dans la prison de Yilvorde, est contagieuse parce que plusieurs employés* de cet établissement, en ont été frappés, et que quelques-uns en sont morts. Les renseignemens que nous avons pris, prou- vent que leurs maladies dépendaient de la cons- titution médicale régnante, de leur admission récente dans lé séjour septique des hôpitaux i qui exerce son influence sur tous ceux qui f ha- bitent nouvellement. Il ne faut pas douter que» ces maladies n’aient été aggravées par la peur, qui les transforme en fièvres sont trop remplis d'observations qui constatent ï influence des affections tristes de l ame sur le développement , la marche et la gravité des maladies, pour qu’il soit nécessaire de s'éten- dre davantage sur cette opinion. Trois médecins , de cette maison, sont morts dans le courant de l’hiver. Les deux premiers, jeunes *• pleins de zèle, mais sans expérience,- nous paraissent, avoir été dans le cas que nous* le plus funeste. Les fastes