Les kystes épidermiques de la main et des doigts ... / par Etienne-Antoine-Jean-Marie-André Hazera.
- Hazera, Etienne Antoine Jean Marie André, 1882-
- Date:
- 1907
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Credit: Les kystes épidermiques de la main et des doigts ... / par Etienne-Antoine-Jean-Marie-André Hazera. Source: Wellcome Collection.
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![et à grande cavité, l’autre à parois épaisses et à cavité petite [variété plus rare). Au point de vue microscopique, ces deux classes ont également quelques différences dans la constitution de leur revêtement épithélial. Nous décrirons tout d’abord la forme ordinaire. I. Paroi. — La paroi, dont on colore la coupe par les procé¬ dés ordinaires (liématoxyline, picrocarmin, etc.), se montre, sous le champ du microscope, formée par deux couches : une couche externe, en général peu épaisse, de nature fibreuse, et une couche inlerne beaucoup plus étendue que la précédente (8 ou 10 fois et davantage), de nature épithéliale. a) Couche conjonctîî'c. — Cette zone se présente, sous 1 ob¬ jectif, colorée en lose par le picrocarmin, et en jaune par l’hé- matoxyline. Elle est dense, feutrée, et lorsqu on la rencontre dans sa plus grande simplicilé, ce qui est le cas ordinaire, for¬ mée de fibres conjonctives et parfois de cellules de même nature. Ce sont, dans de rares observa lions, des fibres conjonc¬ tives jeunes, le [)lus souvent des fibres adultes, contenant un noyau petit, accolé h la paroi, allongé, et très fortement colo- rable. Elles sont appliquées et serrées les unes contre les autres; leur direction générale est parallèle (à la surface du kysie, mais elles s’enchevêtrent un peu et d’une façon irrégulière. Elles contribuent ainsi à former une nappe très dense et dont 1 aspect est plus ou moins ondulé. Mais, comme dit Reverdin, « on ne » rencontre [)as cependant immédiatement sous l'épithélium ces )) couches concentriques que l’on décrit dans les kysles dermoï- » des, et que Cornil et Ranvier comparent aux lames consti- » tuantes de la tunique artérielle ». Cette zone fibreuse, à élé¬ ments serres, se difînrencie d un derme en ce qu elle ne possède pas de papilles. On n’y trouve, non plus, ni glandes, ni vais¬ seaux sanguins, ni fdels nerveux. b) Couche épilhéliale. — Immédiatement appliquée sur ce tissu fibreux, sans inter|)osition de matière amorphe, de base¬ ment-membrane, celte zone c])itliéliale, beaucoup plus épaisse que la couche conjonclive, apparaît sous 1 objectif colorée en plusieurs tons. Dans les formes absolument régulières, elle a](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b30610904_0027.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)