Réponse au discours de M. le Dr. Audouard : contre le rapport fait a l'Académie Royale de Médecine de Paris, le 15 Mai 1827, sur mes documents concernant la fievre jaune / par N. Chervin.

  • Nicolas Chervin
Date:
1827
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Réponse au discours de M. le Dr. Audouard : contre le rapport fait a l'Académie Royale de Médecine de Paris, le 15 Mai 1827, sur mes documents concernant la fievre jaune / par N. Chervin. Source: Wellcome Collection.

    4/36 (page 4)
    \ * J\ pressa de répondre à ses vœux en lui accordant la parole. Moins indulgente que son copsei!, i’/xcâdémie ne crut pas devoir faire, pour un ni*é?1eiüin qui lui est étranger, ce qu’elle venait de faire pour son secrétaire perpétuel ; elle interrompit donc J’orateur dans sa lecture, et dé¬ cida, h la presque uRaniinîté,!rqu’il ne serait point en¬ tendu, malgré les vives réclamations de trois membres du conseil, MM. Dubois, Adelon et Pariset. Ce der¬ nier surtout plaida la cause de M. Audouard avec une chaleur et un zèle d’autant plus remarquables, que cet envoyé de M. le Ministre de la guerre a publié en toutes lettres, et qui plus est en grandes lettres, que M. Pariset n’a pas traité un seul malade pendant tout LE TEMPS qu’il A HABITE LA CAPITALE DE LA CatALOGNE, 77ials qu’on peut le consulter a^^ec fruit sur les avantages de l’isolement \ Après une pareille indiscrétion, n’y a- t-il pas quelque chose de magnanime dans la conduite de M. Pariset? M. Audouard, n’ayant pu lire son discours à l’Acadé¬ mie royale de médecine, malgré la bienveillante inter¬ vention de M. le secrétaire perpétuel et de quelques uns de ses collègues, il l’a publié dans le Journal général de médecine, où j’ai moi-mème fait paraître ma réponse; mais mon adversaire a été plus heureux que moi, la bénigne censure a respecté son discours depuis le pre¬ mier mot jusqu’au dernier, tandis qu’elle a mutilé im¬ pitoyablement trois pages de ma réponse, et cela dans le seul et unique intérêt de M. Audouard; car si quel¬ que passage de cet écrit devait fixer l’attention des ar¬ gus de la censure, ce n’est h coup sur aucun de ceux qu’ils ont supprimés, mais bien celui où je parle de la gloire (pie les armées françaises acquièrent en Espagne /{c/at. hist. et méd., etc., pages Ivj et Ivij.