Des accidents qui peuvent compliquer la réduction des luxations traumatiques.
- Marchand, A.H.
- Date:
- 1875
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Credit: Des accidents qui peuvent compliquer la réduction des luxations traumatiques. Source: Wellcome Collection.
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![l'artère radiale avait cessé de battre. La respiration continuait cependant calme et pi'ofonde, sans stertor. L'examen de la région précordiale révéla une absence totale des battements du cœur, les traits cependant n'étaient pas décomposés, le visage était plutôt décoloré que pâle, les lèvres et les conjonctives légèrement rouges. Tout à coup cinq ou six respirations préci- pitées, puis plus rien. Malgré tous les soins, le malade ne put être rappelé à la vie. L'autopsie ne révéla rien, si ce n'est une mollesse et une flac- cidité particulières du tissu du cœur. {Union médicole, 27 jan- vier 1859.) Observation XXXV. — M. Manec : réduction d'une luxation de l'épaule. L'opération était terminée depuis quelque temps, quand on s'aperçut en s'approchant du lit de la malade qu'elle avait cessé de vivre. A l'autopsie, on vit que la malade avait une CONTUSION [sic] au troisième degri' de la périphérie de deux lobes du poumon droit et une congestion passive de la partie centrale de ces deux organes (1859). Observation XXXVL — Luxation scapulo-humérale datant de sept semaines. Mort dans une tentative de réduction. A l'au- topsie : cœur gras, aorte athérnmateuse. (Edinburgh Médical Journal, t. XVI, p. 961.) Observation XXXVIL — Docteur Humphy, hôpital d'Adden- brooke, Cambridge. Homme de quarante-sept ans, luxation du bras. Un peu pris de boisson à son entrée, il manifesta de la répugnance pour le chloroforme. Après une première tentative sans succès, il consent à ce qu'on l'endorme. Les battements du cœur avaient toujours été faibles. Au commencement de la période d'agitation, les inhalations sont cessées. Le malade ne revint pas à lui. L'autopsie ne démontra rien, le cœur était sain. (Union médicale, 1874, p. 5i2.) Dans un cas de M. le professeur Gosselin,un malade à qui I on avait dù réduire un(; luxation sous l'inlluence du chloroforme, se réveilla très-bien et parla. Tout à coup, la face s'injecta, la respiration devint fréquente, stertoreuse, l'intelligence disparut de nouveau. Le malade succomba au bout de vingt-cinq mi- nutes.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22268455_0140.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)