Des accidents qui peuvent compliquer la réduction des luxations traumatiques.

  • Marchand, A.H.
Date:
1875
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Credit: Des accidents qui peuvent compliquer la réduction des luxations traumatiques. Source: Wellcome Collection.

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    être allongées que si les articulations sont disjointes. En faisant desserrer l'appareil à plusieurs reprises et en exerçant de nouvelles tractions, nous nous assu- rions que la peau, dès le début de l'expérience, se tendait, alors que les parties sous-jacentes ne présentaient encore aucune modification. Il nous était facile de con- stater en même temps la faible action exercée sur l'ar- tère et le nerf médian, action qui tenait certainement à la résistance du squelette. Les ruptures de la peau par distension excessive se produisent surtout quand on vient à exercer des trac- tions énergiques au niveau des points où elle est peu soutenue et très-voisine du squelette. Dans un cas de luxation de la phalange unguéale du gros orteil gauche en avant, la peau céda sous l'influence d'une extension violente, une déchirure étendue se produisit et, malgré cela, la luxation ne put être réduite [Gazette Jiebdoma- daire, 21 juin 1867). Des fausses manœuvres ont quelquefois amené cet accident. Malgaigne exerçait une extension puissante sur le bras d'une femme obèse (230 kilog.). Le coude était maintenu lléchi à angle droit. Au moment oij l'on essayait une dernière fois la bascule, l'aide lâcha l'avant- bras : le bracelet glissa jusque près du poignet, entraî- nant avec lui la peau du bras comme un bas qu'on déroule. Il y avait évidemment de la faute de l'aide qui avait abandonné intem])estivemeiit l'avant-bras. La déchirure ne se produisit qu'en raison de la facilité qu'eut le bracelet de franchir le coude. Cet exemple devrait toujours être présent à l'esprit du chirurgien qui se déciderait à faire agir des puissances considérables. M. le professeur Le Fort suit une pratique qui le met- trait vraisemblablement à l'abri d'un pareil accident. 11 a l'habitude, lorstju'il est obligé de recourir à des mé-