La thérapeutique antiseptique / par E. Trouessart.

Trouessart, E.-L. (Edouard-Louis), 1842-1927

Date:: [1892?]

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Credit: La thérapeutique antiseptique / par E. Trouessart. Source: Wellcome Collection.

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crospira comma de Schrœtter), désigné par Koch sous le nom vulgaire, latinisé à la manière allemande, de Komma- bacilhis, Koch. M. Hayem, considérant le défaut d’acidité du suc gastrique comme une des principales causes de la maladie, prescrit Y acide lactique à la dose de 4 à 6 grammes par jour comme moyen prophylactique, et à celle de 10 à 20 grammes comme moyen curatif, lorsque la maladie est déclarée. En même temps, il fait des injections intra-veineuses avec la solution suivante : Chlorure de sodium . . 5 gr. Sulfate de soude 10 gr. Eau distillée 1 litre. Les nouveaux antiseptiques (naphtol, bétol, acide salicy- lique, salol, benzonaphtol) n’ont pas encore été expérimentés, au moins dans notre pays, contre cette terrible maladie. Les toniques, le vin, le rhum constituent la base de la médication classique. On a préconisé les essences (huile de moutarde, etc.), en raison de leur principe volatil, qui agit très vivement sur les microbes. Dans le choléra infantile (qui paraît dù à un microbe différent de celui du choléra asiatique), M. Jules Simon pres- crit la potion suivante : Salicylate de bismuth Craie préparée. . . Élixir parégorique.. Teinture de cannelle. Eau de mélisse. . . Malaga Julep gommeux. . . . 4 gr. 2 gr. v à x gouttes. 1 gr. 10 gr. 10 à 30 gr. 100 à 120 gr. (Par cuillerées à café ou à dessort toutes les heures.) Fièvre jaune. Cette maladie est produite par le Bacillus amaryllæ, Tré- visan, étudié par Cornil et Babes, et qui se trouve dans le foie et le rein des malades atteints de cette affection. La fièvre jaune est très rare en Europe. Elle devrait être