Cystite et infection urinaire / par Max Melchior ; traduit du danois.
- Melchior Max, 1862-
- Date:
- 1895
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Credit: Cystite et infection urinaire / par Max Melchior ; traduit du danois. Source: Wellcome Collection.
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![est bien ellicacemonl protégée par le sphincter membraneux contre la propagation bluimorrhagique ] mais cette barrière anatomique, dont le rôle est si réel et si remarquable, ne saurait s’opposer à la propagation spontanée dans tous les cas, et plus particulièrement lorsque le biennorrliagique est sous l’influence des diathèses que je vous ai signalées ». Parmi les diathèses, Guyon relève particulièrement la tu- berculose comme un facteur prédisposant et fait observer qu’elle peut être réelle, accompagnée de symptômes pronon- cés, ou ne s’être point manifestée encore; de façon que la gonorrhée devint, pour ainsi dire, danscescas, la pierre de touche de la santé de l’individu. En notre cas aussi, on pouvait, ainsi que la pense Guyon, démontrer une « dia- thèse », l’individu en question ayant des prédispositions tuberculeuses prononcées, étanl, du reste, maigre et pâle, souffrant d’une maladie de cœur. M’appuyant sur les faits, j’oserai donc affirmer qu'il y a de véritables cystites blennorrhagiques, causées par Vagent spécifique même, le gonocoque. Ces cystites ne sont pas seulement limitées au col de la vessie; elles peuvent envahir tout le corps vésical. La réaction de l'urine est acide. Je ne me prononcerai pas sur leur fréquence ; pourtant je se- rais incliné à regarder le cas en question comme assez rare et insolite ; en règle générale, la cystite est, sans doute, une infection mixte, déterminée par les autres microbes pyogènes vivant dans le pus biennorrliagique (1). (1) Je crois que c’est bien là l’expression de la réalité. Les cystites cli- niquement blennorrhagiques, celles qui surviennent, comme complica- tion au cours d’une uréthrite ai gonocoques, sont dues, pour le plus grand nombre, à des infections vésicales secondaires, à bactéries ou à microcoques. 11 en est cependant quelques-unes qui relèvent bien du seul gonocoque de Neisser ; [où l’urine acide ne contient, avec le pus, que des diplocoques, en groupes in Ira ou extra cellulaire, ne gardant](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21704922_0240.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)