Épithélioma branchial chez une jument : réussite de greffes cancéreuses sur le sujet lui-même / par A. Borrel, G. Petit.
- Borrel, Amédée, 1867-1936.
- Date:
- [1907?]
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Credit: Épithélioma branchial chez une jument : réussite de greffes cancéreuses sur le sujet lui-même / par A. Borrel, G. Petit. Source: Wellcome Collection.
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![sition pan M. Carré, chef du laboratoire des recherches : sur les maladies infectieuses à FÉcole d’Alfort. Disons» immédiatement que ce cheval, conservé encore aujour-J d’hui dans le service de M. Carré, n’a rien présenté de par-ii ticulier (1). Il avait été inoculé avec le cancer dans la sous-i muqueuse du corps clignotant gauche, au bout du nez, dans\ la parotide gauche, à la face inférieure de la langue et sous]i la peau de Vépaule gauche. Nous enfoncions le trocart au jr. point choisi, à travers la peau ou la muqueuse, et repous-l sions ensuite la faible quantité de produits cancéreux qu’il! renfermait, de manière à les inclure profondément. L’autop-I sie de ce cheval, qui sert encore actuellement à des expé-it riences d’une tout autre nature, sera naturellement faite;! avec le plus grand soin, mais il est peu probable qu’elle t nous donne le moindre résultat positif, en ce qui concerne y les greffes tentées. La jument cancéreuse fut inoculée en quatre endroits! différents avec sa propre tumeur : à la face interne de la | paupière supérieure gauche, immédiatement sous la conjonc- | tive, sous la peau de la face externe de Vavant-bras gauche, | dans la mamelle gauche par un conduit galactophore, et enfin | dans la mamelle droite, à travers la peau, à la base du mamelon, i C’est en ce qui la concerne que l’observation est intéressante, i car nous avons obtenu, ainsi qu’on le verra bientôt, deux l résultats positifs certains sur les quatre inoculations. La malade mourut et fut autopsiée le 1er août 1905, I deux ans environ après le début de son cancer. Voici quel- [j ques constatations, recueillies au cours de l’autopsie. | Le dépouillement du cadavre révèle l’existence d’une § vaste infiltration sanguine siégeant au niveau du poitrail, I se prolongeant en arrière jusqu’au passage des sangles et, i latéralement, jusqu’aux membres thoraciques. Il faut l’at- f tribuer aux contusions résultant des mouvements désor- • donnés de la malade, étendue sur le sol et dans l’impossi- - --—___;_____I (1) C’est pourquoi nous avons attendu deux années avant de publier cette I relation.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b30610515_0006.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)