Mémoire sur les glandes utriculaires de l'utérus et sur l'organe glandulaire de néoformation qui se développe pendant la grossesse dans l'utérus des femelles des mammifères et de l'espèce humaine / par G.B. Ercolani ; ... suivi d'un appendice inédit de l'auteur avec atlas de X planches gravées par Bettini ; traduit de l'italien par E. Bruch et R. Andreini. [Texte].
- Ercolani, Giovanni Battista, 1854-1912.
- Date:
- 1869
Licence: Public Domain Mark
Credit: Mémoire sur les glandes utriculaires de l'utérus et sur l'organe glandulaire de néoformation qui se développe pendant la grossesse dans l'utérus des femelles des mammifères et de l'espèce humaine / par G.B. Ercolani ; ... suivi d'un appendice inédit de l'auteur avec atlas de X planches gravées par Bettini ; traduit de l'italien par E. Bruch et R. Andreini. [Texte]. Source: Wellcome Collection.
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![que l'augmentation du vol urne de l'utérus en augmente toute la circonférence, et partant la cavité des cornes aussi. La couche épitliéiiale de la muqueuse utérine, qui forme une pellicule [velamenio] unie et lubrifiée dans la chatte non gravide, se transforme, au moyen de l'hyperplasie vasculaire et du tissu connectif sous-épithéiial, en replis qui présentent, pendant la gestation, la formede volumineux follicules glandulaires, tels qu'ils sont reproduits de l'utérus de la lapine dans la P. vu, fig \. De l'augmentation de volume de ces replis dépend l'occlusion complète de la cavité de la matrice aux endroits où l'œuf ne s'anête pas. Avec la progression de la grossesse et le rétablissement de la cavité, il est facile de distinguer que les plis présentent aux côtés de nombreux festons, disposition que Leydig constata être normale dans l'utérus non gravide de certains animaux. En rappelant dans mon Mémoire ces observations, j'ai aussi noté que cet anatomiste avait supçonné que ces grands plis festonés de l'utérus de quelques bêtes pouvaient repré- senter, sous un développement énorme, les follicules glan- dulaires minimes ou cryptes muqueux qu'on rencontre dans la muqueuse utérine d'autres animaux. Les changements que j'ai cités dans la muqueuse utérine de la chatte représentent successivement les formes et les différences les plus remarquables que les anatomistes cons- tatèrent dans la muqueuse utérine des brutes, et il me paraît que les observations confirment la supposition que Leydig énonçait, en faisant de la philosophie anatomique. En tout cas, l'observation donne raison à Leydig, et je crois qu'elle me donne aussi raison, lorsque d'après Bischoff je consi- dérai la couche épithéliale qui revêt l'utérus de la femme,](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22288259_0196.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)