Contribution à l'étude de l'anesthésie scopo-morphinique : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 23 décembre 1905 / par Gabriel Cheylan.
- Cheylan, Gabriel, 1879-
- Date:
- 1905
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Credit: Contribution à l'étude de l'anesthésie scopo-morphinique : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 23 décembre 1905 / par Gabriel Cheylan. Source: Wellcome Collection.
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![U l’appareil, faire respirer au sujoI un mélange d'air et de va- peurs chloroloriniqucs, soit enlever entièrement le masejue <d pei mettre le libre acres de I air. La suspension dui'c une ou plusieurs minutes, et le masque est. remis sitôt (pie le ré- flexe cornéen commence à revenir. Nous avons pu obtenir ainsi (observ. III) pour une anesthésie de deux heures et (ren- te-cinq minutes, seize suspensions ayant duré ensemble une heure et vingt minutes. Voilà donc une malade qui, pendant une très longue intervention, a dormi d’une façon très rémi- hère tout en respirant de l’air pur. Nous avons mesuré la quantité de chloroforme cherché, elle n’était guère que de 22 grammes. Pour une autre opération faite dans le service et pour laquelle on n'avait pas employé la scopo-morphine, il a fallu 45 grammes de chloroforme pour obtenir une anes- thésie de deux heures, soit près du double pour un temps bien moindre. Deux grands avantages sont par conséquent obte- nus par celle méthode ; le premier pour l’Opéré, qui en res- pirant de l’air de temps à autre, court bien-moins les risques de la syncope, et le second pour le chirurgien, (pii opère avec tranquillité, voyant le bon étal de son malade, et avec sûreté, puisque ce dernier ne fait aucun mouvement capable de gê- ner les différents temps de la technique opératoire. 11 est à noter, en effet pour le cas présent (obs. III), que l'on opérait sur l’estomac qui est une région particulièrement sensible au point de vue réflexe, cl où le moindre hoquet ou vomisse- ment aurait porté le plus grand préjudice à la malade. Au début du chloroforme, on note une diminution du dia- mètre de la pupille et pour peu que l’anesthésie chlorofor- mique se prolonge, le myosis fait suite à la mydriasc. Nous axons remarqué une fois de la contracture de la paroi abdo- minale, pouvant apporte]1 une gène à la laparotomie, mais elle ne fut que légère et disparut assez vite. Presque toujours il s'est produit de la vaso-dilatation se traduisant à la péri-](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22420927_0026.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)