Sketch of the rise and progress of the Royal Society Club.

  • William Henry Smyth
Date:
1860
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Credit: Sketch of the rise and progress of the Royal Society Club. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by Royal College of Physicians, London. The original may be consulted at Royal College of Physicians, London.

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    amener deux convives qu'il choisit parmi des etrangers ou parmi des amis par- ticuliers de la Societe Royale; Ic president pent en amener iin plus grand nombre, et jeter les yeux sur qui bon lui semble. On se mit a table a cinq heures ; M. Banks presidoit et occupoit la place d'honneur. On n'eut pas la peine de deployer les serviettes, il n'y en avoit point; le diner ^toit veritablement a PAnfrloise. Un membre du club, bomme d'^glise, c'^toit, je crois, I'astronome Mascke- line, fit une courte priere, et benit les convives et lets mets. Les plats etoient composes de grosses viandes, telles que du boeuf roti, du boeuf grille, et du mouton appret^ de plusieurs manieres, avec abondance de pommes de terre et d'autres vegetaux, que cliacun assaissonnoit k sa maniere, au moyen des sausses diverges dont la table etoit garnie, et qu'on puisoit dans des vases de forme variee. On arrosa d'abord les beef-stake et les roast-beef avec de grandes lampees de bierre forte, connue sous le nom de porter : on la boit dans des pots cylin- driques d'etain, et on la trouve beaucoup meilleure que dans des verres, parce qu'on pent d'un seul trait en avaler une pinte. Ce prelude fini, la nappe fut levee, et une table bien propre et en bois poll fut couverte comme par magie d'une multitude de beaux flacons de cristal, remplis des meilleurs vins de Porto, de ]\Iadere, et de Clairet: ce dernier est du vin de Bordeaux. On distribua a chacun plusieurs verres a pieds, aussi brillans que beaux de formes, et les libations commencercnt d'une grande maniere, au milieu de diverses sortes de fromages, qui, roulant d'un bout de la table a I'autre, dans des coflfrets de bois d'acajou months sur des roues, alloient provoquer la soif des buveurs. Pour donner plus de mouvement a la scene, le president porta d'abord la sante du prince de Galles : c'dtoit I'annivcrsairc de sa fete. On but a celle de I'electeur Palatin : il devoit ce jour-la etre rc^u dc la Society Royale. Nous ^tions cinq etrangers dont le tour arriva. Les membrcs du club se saluerent cnsuite un a un, avec un verre de vin, c'est-^-dire, qu'on but autant dc fois qu'il y avoit de convives; car c'est manqucr de politesse en Angleterre de boire a la sant^ de phisicurs personnes cn meme tems. Quelqucs boutcillcs dc vin de Cbampagne mousseux achev^rent d'egayer tout le monde.