Étude sur la dépression du crâne pendant la seconde enfance / par Fr. Guermonprez.
- Guermonprez, François, 1849-1932.
- Date:
- 1882
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Credit: Étude sur la dépression du crâne pendant la seconde enfance / par Fr. Guermonprez. Source: Wellcome Collection.
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![Tels sont, avec le cas de Fabrice de Hilden, ceux de M. Du- ] four (lli. Paris, 1872), M. Etchverria (ih. Paris, 1876), j M. Àlph. Guérin, un observateur du Norlh American Journal, i M. Dartignolles, M. P. Berger, M. de Saint-Germain, et bien A d’autres. Un rédacteur de la France médicale (16 mai 1882, p.233) va | plus loin, et considère !a dépression traumatique du crâne | comme un véritable « prototype ». Ce prototype est rarement isolé, et il est souvent difficile de I dégager des observations la part de la dépression de celle des I accidents concomitants. On a vu plus haut que les lésions du lobe frontal, quelle que 1 soit leur nature, peuvent troubler le fonctionnement des facultés I mentales. On a vu en outre que les troubles de ce genre peuvent être I la conséquence d’un enfoncement pur et simple. Le fait suivant, encore inédit, est de nature à démontrer com- bien ces troubles peuvent être différents selon le siège de la dé- pression du crâne. Arthur L..âgé de 14 ans 1/2, présente une dépression à 8 centi- mètres environ au-dessus de la protubérance occipitale. La déforma- tion mesure 4 centimètres dans le sens antéro-postérieur et près de 5 transversalement. Elle est donc moins étendue que celle de Charles | Z... La profondeur est cependant proportionnellement plus notable chez Arthur que chez Charles. On trouve une cicatrice superficielle très minime vers le centre. La circonférence du crâne mesure 54 centimètres. L’intelligence de cet adolescent n’est pas proportionnée à son dé- veloppement physique, dontl’apparence se rapporte à l’âge de 17 à 18 ans. 11 arrive à savoir compter jusqu’à 100. Après avoir été en classe avec une réelle régularité pendant plus de cinq ans, il ne parvient pas à connaître toutes les lettres de l’alphabet. Pendantnotre examen, lemoindreeffort de mémoire lui cause une vé- ritable fatigue; et détermine rapidement uneabondante transpiration. On voit qu’il accomplit un grand effort pour se souvenir, et il n’y parvient pas.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22342734_0016.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)