Questions de chirurgie / proposées ... pour la chaire de médecine opératoire, vacante ... par suite de la mort de M. Charles-Louis Dumas ... présentées ... le 6 janvier 1814.

Provençal, Jean Michel, 1781-1845.

Date:: 1814

Credit: Questions de chirurgie / proposées ... pour la chaire de médecine opératoire, vacante ... par suite de la mort de M. Charles-Louis Dumas ... présentées ... le 6 janvier 1814. Source: Wellcome Collection.

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$dation fournie par les parties vivantes et l’espèce de bouillie provenant de la mortification d’une portion de cerveau , dépri¬ ment cet organe ; et de là tous les accidens de la compres¬ sion du cerveau. La perte de substance d’une portion de cerveau , et l’altération profonde que ces lésions déterminent dans tout l’organe, concourent beaucoup aussi à produire les accidens qui en sont la suite. La première indication qui se présente à remplir pour le traitement de l’inflammation du cerveau ou de ses membranes, doit être sans doute d’enlever, si on le peut, lorsqu’il en existe et qu’elles sont connues, les causes qui irritent et entretien¬ nent celte inflammation. Les autres indications se rapportent ensuite aux divers élémens dont se compose la maladie, à ta fluxion , à l’état des forces de l’organe affecté , aux accidens plus ou moins graves qu’elle excite, aux complications diverses qui peuvent s’y joindre ; et enfin lorsque malgré l’emploi des mojens les mieux indiqués, la résolution , la terminaison la plus heureuse de ces inflammations , n’a point eu lieu, l’art peut encore , bien rarement à la vérité , prévenir les suites funestes de l’une de ces terminaisons fâcheuses, la suppuration. Les épanchemens, les esquilles, la dépression d’une portion d’os , et les corps étrangers arrêtés dans l’épaisseur des os , mais qui font saillie au dedans du crâne, ou qui ont pénétré dans l’intérieur de cette boîte , sont des causes de l’inflam¬ mation traumatique du cerveau ou des méninges, qu’il est quelquefois possible d’enlever. Dans les cas de fracture avec esquilles, celles-ci peuvent être portées fortement en dedans, traverser les méninges et pénétrer plus ou moins avant dans la substance du cerveau. Ici l’indication est évidente ; il faut retirer promptement ces esquilles dont la présence irrite sans cesse les parties où elles se sont implantées. Si la fracture est comminutive , les esquilles ne tiennent ordinairement plus qu’aux parties molles , et il suffît de quelques incisiofis convenablement dirigées, pour pouvoir$