Kystes hydatiques du poumon et de la plèvre : étude clinique / par Alfred Williams Hearn.

  • Hearn, Alfred Williams.
Date:
1875
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Credit: Kystes hydatiques du poumon et de la plèvre : étude clinique / par Alfred Williams Hearn. Source: Wellcome Collection.

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    gêne que sa présence apporte à l'accomplissement de cer- taines fonctions, il serait parfaitement toléré et de tous les parasites, ce serait celui dont l'existence serait la moins pénible. Ainsi, entant qu'il n'a point déterminé de phleg- masie ou d'autres lésions de voisinage, il gêne simplement par sa présence comme le ferait tout corps étranger ; par conséquent, il va refouler le poumon, se développer au dé- pens de sa compressibilité, il entravera sa dilatation, la respiration sera donc gênée. Ce sera une gêne essentielle- ment mécanique et comme elle n'est point survenue d'une façon subite, qu'elle a peu à peu habitué les parties voi- sines à ce nouvel état, elle sera peu appréciable au début ; ce sera un simple sentiment d'oppression rarement spon tané, mais mis évidence par toutes les conditions capables d'accélérer la respiration. Cette dyspnée a revêtu parfois un caractère spasmodique; c'est ce qui eut lieu chez Je malade de Gairdner. Garreau parle aussi d'une couturière qui, depuis 3 ou 4 ans, était sujette à de la toux et à une douleur sourde située au-dessous de la mamelle droite ; deux ou trois fois elle avait eu des accès d'oppression, qui avaient duré des journées entières et qui avaient ensuite disparu, sans que l'expectoration ait présenté rien de remarquable; plus tard la respiration devint très-courte. Lorsque le malade atteint de kyste pulmonaire est pris d'une bronchite, ce qui lui arrive souvent, la dyspnée est bien plus intense qu'elle ne devrait l'être par le seul fait de la pïilegmasie bronchique; on le conçoit aisément, sans qu'il soit nécessaire d'entrer dans de nombreuses expli- cations. Le caractère spasmodique et intermittent de la dysp- née a été signalé dans plusieurs observations, maison n'a pas eu soin d'indiquer si ces exacerbations coïncidaient avec la venue d'une lésion intermittente ; il est peut-être