Kystes hydatiques du poumon et de la plèvre : étude clinique / par Alfred Williams Hearn.

  • Hearn, Alfred Williams.
Date:
1875
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Credit: Kystes hydatiques du poumon et de la plèvre : étude clinique / par Alfred Williams Hearn. Source: Wellcome Collection.

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    antérieure, était creusé par le kyste. Il faut donc admettre que la matité antérieure était directement en rapport avec la présence du kysLe, tandis qu'en arrière, la tonalité élevée était déterminée par l'accumulation de l'air et sa compression dans le tissu pulmonaire. Peut-être le mode de vibration des parois thoraciques pourrait-il offrir des nuances plus accentuées, du moins, au point de vue théorique, il doit en être ainsi ; lorsque le tissu pulmonaire est induré par l'infiltration tubercu- leuse, les vibrations de la voix se transmettent avec plus de netteté aux parois du thorax, [il y a exagération des vibrations vocales; au contraire, dans les cas de kyste, il doit y avoir diminution des vibrations thoraciques ; c'est par exemple ce qui existait chez notre malade. Les phénomènes d'auscultation pourront dans certains cas offrir des nuances très-accentuées, dans d'autres, des nuances inappréciables; cette grande diversité se rattache à la situation du kyste; s'il occupe la surface du poumon, il y aura à son niveau silence absolu, absence complète de tout bruit normal ou pathologique ; sur son pourtour on pourra entendre du souffle qui se rattachera à la compres- sion du tissu pulmonaire par le kyste, et des râles nom- breux et divers en rapport avec la coexistence d'une bron- chite développée sur le pourtour du kyste. Mais, si, au lieu d'être absolument superficiel, le kyste se trouve séparé de l'oreille de l'observateur par une lame de tissu pulmo- naire encore perméable, il se passera à ce niveau des bruits de souffle, des râles à peu près semblables à ceux des tu- bercules. Nous pouvons donc avancer que, si le kj^ste est superficiel, le silence absolu permettra de le distinguer des tubercules, mais, hors ce cas, les symptômes stéthosco- piques seront à peu près semblables* M. Bird a avancé que, très-souvent, la limite du kyste pouvait être nettement tracée, par ce fuit que, sur son