L'insecte et l'infection : histoire naturelle et médicale des arthropodes pathogènes / Raphaël Blanchard dr.

  • Blanchard, Raphaël, 1857-1919.
Date:
1909
Catalogue details

Licence: In copyright

Credit: L'insecte et l'infection : histoire naturelle et médicale des arthropodes pathogènes / Raphaël Blanchard dr. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by London School of Hygiene & Tropical Medicine Library & Archives Service. The original may be consulted at London School of Hygiene & Tropical Medicine Library & Archives Service.

    46/172 (page 38)
    CIIAIMTHK III ÉVOLUTION ET BIOLOGIE DES IXODIDÉS Copulation. — Le màlt! cl hi foiiu'lle sont à pcii |)i-(''s de inriiio taille, au moiueiU de leiii' éi'losipn ; ils sont alors parfois très difli- ciles à distinguer. Mais les dilïérenees s'accenlueiit bienlol : la femelle se (ixe à la peau, boil du saiii^ el arrive ainsi à maturité sexuelle, en 4 à 8 jours, suivant l'espèce et la saison. Huant au màle, il reste de petite taille, devient même plus |)elit f|u'à l éclo- sion et ne prend que rarement de la nourriture ; il est e.\ce|)tionnel de trouver du sang dans ses Ctecums gastrit|ues. Il court à travei's le pelage, llaire les femelles avec sa première paire de pattes, puis continue son exploration jusqu'à ce qu'il ait trouvé une compagne à sa convenance, lise glisse alors sous elle, lui entoure le eou de ses paltesanlérieures, an niveau des aires poreuses, et pose l'extré- mité de ses trois autres paires de pattes j'espectivement sur les hanches l, 2 et 3 de la femelle. Il pique parfois soii rostre dans la peau de l'hùte, auprès de celui de la femelle; plus souvent il en applique la pointe contre la base de celui de la femelle, et l'on a pu le prendre, dans cette position, pour une Tique d'autre espèce ou pour un Insecte parasite, en train de sucer la femelle! 1). Dajis cette posture, les deux animaux sont ventre à ventre, les deux orifices génitaux au contact l'un de l'autre. En l'absence de pénis ou d'organe copulateur, on ne sait trop comment le sperme pénètre dans le vagin. 11 semble que ])arfoisla ])laque cliilineusedu mâle se dresse et pénètre dans la vulve, i)Our la rendre béante et faciliter ainsi l'inti'oduction du sperme; d'autres fois, le màle accomplit le même office à l'aide de son rosle.- (I) Df Oer a otisprvo l'apconpli^monl û'I.rofU'x riciiiii^, siin.sarriviT a si' ilofoii- fire (1(1 l'itlf'O qiiP lo cT l'iii'l un l'^ii'iï^'lf- La iiir-mc eroyanct» t-sl rx|iriini>i' par Fabriciiis: (( On ronronlrc soiivr-iil, ('cril-il vu ISOO, iino |;ilil<' Ti(|ii(' en Irain (l'en sncrr uno grande. »