Histoire de la découverte de la circulation du sang / par P. Flourens.
- Jean Pierre Flourens
- Date:
- 1854
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Credit: Histoire de la découverte de la circulation du sang / par P. Flourens. Source: Wellcome Collection.
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![modernes, la cloison fut percée, parce que Ga- lien l'avait dit. ]\londini dit que la cloison est percée * ; Vas- seus ou Le Yasseur, sur lequel je reviendrai plus loin, dit comme Mondini - ; vingt autres disent comme ces deux-là. BérengerdeCarpi, le premier, avoue que les trous ne sont pas bien visibles ^ ; et Vésale, le grand Yésaïe, le père de l'analomie moderne, Vésale seul ose dire qu ils n'existent pas. Encore n'en vient-il pas là tout * La cloison est ce qu'il appelle le ventricule moyen : Nam iste ventriciilus non est una concavitas, sed pluies conca- ■vilales parvœ,... ut sanguis (jui vadit ad ventiiculum sinis- trum à dextro, cum debeat fieii spirilus, conlinuo snbtil- letur {Anatomia Mundini. Édition de Dryander, 1540, p. J8.) * « Dedans le cœiu', il y a seulement deux sinus ou ven- « tricules, sépaiés par un entre-deux dicten latin septum, « par les pertuis duquel entre-deux le sang et l'esprit sont « communiques. » (Traduction française par Cauappe, p. 46.) ' In liomiiie cum maximà difficullate videntur. (Cummenfaria super anatomiam Mundini, p. cccxli, édition de 1521.) Jacques Sylvius ou Dubois semble aussi ne pas admettre les /vous de la cloison ; du moins n'en parle-t-il pas; il se borne à dire : Suntcordi ventres duo, carnis ipsius portione niedià, ceu diaphragmale quodam secreti. [In Uip- pocratis et Galeni physiologiœ partein anatomicam Isagoge, p. 54, édition de 15:)5.)](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b24756684_0021.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)