Étude sur le traitement du cancroïde par le chlorate de potasse / par D. Euthyboule.

  • Euthyboule, D.
Date:
1877
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Credit: Étude sur le traitement du cancroïde par le chlorate de potasse / par D. Euthyboule. Source: Wellcome Collection.

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    Il y a de cela plus de trois ans ; la cicatrice linéaire et blanche, un peu étoilée, est toujours très-solide; le malade a aujourd’hui 78 ans. Cette observation de M. Féréol est assez intéressante. Il est vrai que chlorate de potasse n avait pu achever la gué¬ rison, et qu’à la fin on lui a substitue le choral, mais il est certain que celui-ci n a joue qu un rôle tout a fait secondai] e dans la cicatrisation qui était déjà effectuée sur les neuf dixièmes de la surface ulcérée par le chlorate de potasse. C’est à ce dernier médicament que revient donc principa¬ lement le mérite d’avoir produit chez ce malade une gué¬ rison sérieuse qui dure depuis plus de trois ans déjà. Ce résultat est d’autant plus remarquable que la pâte de Vienne appliquée antérieurement sur l’ulcération n’avait donné qu’une cicatrice peu solide, détruite presque immédiate¬ ment par une récidive. Nous allons rapporter maintenant un cas que M. Berge- ron a observé dernièrement de concours avec M. le pio- fesseur Gosselin et qu’il a eu l’obligeance de nous commu¬ niquer verbalement. (Ce cas est déjà mentionné brièvement dans l’article chlorate dépotasse du Dictionnaire Encyclopédi¬ que. Observation XV. Cancroïde de la joue. Pansement au chlorate de potasse combiné avec des applications de pâte deCanquoin. Guérison remontant a 18/4. M. X. portait depuis longtemps à la partie supérieure et interne de la joue droite un cancroïde ulcéré, dont la largeur était un peu p us; gran e nue celle d’une pièce d’un franc. Ce cancroïde, panse avec le chlorate de potasse était en bonne voie d'amélioration, lorsque vers la partie supérieure de la plaie se montra une repullulation de tissu d’apparence cornee et ver- ruqueuse. On lit une légère application de chlorure de zinc-, 1 eschare ainsi produite, en tombant, découvrit une surface ulcérée, mais plaie franche et exempte d’éléments de mauvaise nature. Le pansement chloraté fut repris de nouveau, et l’ulcération fut réduite «s neu ixtemcs,