Étude sur le traitement du cancroïde par le chlorate de potasse / par D. Euthyboule.

  • Euthyboule, D.
Date:
1877
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Credit: Étude sur le traitement du cancroïde par le chlorate de potasse / par D. Euthyboule. Source: Wellcome Collection.

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    laquelle on voit que l’ulcération était restée stationnairi pendant les deux premiers mois de traitement, tandis qu’uni amélioration notable et rapide est revenue pendant les deux autres mois, c’est-à-dire aussitôt qu’on eut pratiqui l’abrasion. Nous reviendrons sur ce point dans les dernières pages de notre travail. Passons maintenant à d’autres faits. Signalons d’aborc le fait suivant qui nous a été communiqué par M. Gonstantir Paul (ce fait est déjà mentionné brièvement dans l’article d Isambert sur le chlorate de potasse et dans la nouvelle édi¬ tion de Trousseau etPidoux, revue par M. G. Paul). Un homme d’une soixantaine d’années portait depuis plus d'un an un cancroïde de la lèvre inférieure, consistant en une plaque ulcérée, large comme une pièce de 50 centimes. Par un traitement au chlorate de potasse, intus et extra, qui fut continué pendant très-longtemps (depuis le mois de mars 71 jusqu’au mois de juin de l’année suivante), les di¬ mensions de l’ulcération se réduisirent des deux tiers au moins ; malheureusement la guérison ne peut être achevée, le malade ayant perdu patience et ayant été perdu de vue. Signalons également que notre savant et distingué maître M.Gosselin a eu l’occasion d’employer le chlorate de potasse dans plusieurs cas de cancroïde siégeant à la lèvre, prin¬ cipalement chez des fumeurs, et que souvent il a su amélio¬ rer la maladie notablement. Disons enfin que M. Lannelongue, lorsqu’il était chirur¬ gien de Bicêtre, a observé, à côté du cas de guérison que nous avons mentionné précédemment, des améliorations sensibles dans plusieurs autres cas. De vastes ulcérations cancroïdales, siégeant à la face ou au cou, se sont cicatri¬ sées dans la moitié et même les trois quarts de leur surface par 1 emploi du chlorate (communications verbales].