De la dégénérescence sarcomateuse des tumeurs cutanées bénignes et du traitement : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 11 mars 1905 / par Marc Bouis.

  • Bouis, Marc, 1878-
Date:
1905
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Credit: De la dégénérescence sarcomateuse des tumeurs cutanées bénignes et du traitement : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 11 mars 1905 / par Marc Bouis. Source: Wellcome Collection.

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    elles par des liens étroits de parenté, très fréquentes doivent être les dégénérescences des tumeurs cutanées bénignes. De fait, c’est un point que la clinique avait depuis longtemps signalé, mais c’était là un phénomène peu connu, que l’anatomie pathologique, encore l)ien imparfaite, ne parvenait pas à éluci- der. Aussi V a-t-il fort peu de temps (]ue la technitiue s’étant per- fectionnée, l’on s’est appli(|ué à suivre les transformations malignes des néoplasmes bénins. Malgré l’origine ré('ente de ces publications, elles n’en sont pas moins fort nombreuses. L)ans un relevé de Renoul, sur 120 cas de tumeurs papillomateuses, on note 34 fois la dégéné- rescence épithéliale, (|ui d’autre part est constatée 182 fois par Rappock dans une statistitpie sur le caiK'er de la face et des lèvres. Les nœvi pigmentaires ont fourni cette constatation intéres- sante plus haut signalée, qu’ils se transforment en cancers pig- mentaires; cancers pigmentaires épithéliaux signalés par Re- noul ; cancers pigmentaires conjonctifs signalés par Cornil, 'l'rasbot, Perrin. Ces néoplasmes que Darier et Jacquet appellent hvdradéno- mes, 1 lallopeau et Reboul nous les montrent comme se transfor- mant en épithéliomes. Balzer et Ménétrier rapportent des obser- vations semblables au sujet des adénomes, et Malherbe a été jusqu a dire que le cancrofde résulte totijours de la dégénéres- cence d’un adénome .sébacé. D’après cette statistitjue nous avons pu nous convaincre que la malignité de.s ttimeur.s ctitanees bénignes évoluait presque toujours dans le .sens épithélial. La dégénérescence conjonc- tive y e.st en effet plus rare, et c’est à ce point de vue que nous parai.s.sent intéressantes les observations que nous avons pu recueillir à ce sujet. Voici ces observations auxquelles nous avons cru devoir joindre celles de MM. Dévie et Gallavordin :