Traité clinique et pratique des maladies du coeur et de la crosse de l'aorte / par Michel Peter.
- Michel Peter
- Date:
- 1883
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Credit: Traité clinique et pratique des maladies du coeur et de la crosse de l'aorte / par Michel Peter. Source: Wellcome Collection.
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![Vol ventricule droit au voisinage de l’oreillette droite et de l’artère pul- monaire, la base des gros vaisseaux, l’appendice et le bord ven- triculaire de l’oreillette droite ne sont pas habituellement intéressés par les adhérences, à cause de leur plus grande mobilité et aussi à cause des dépressions remplies de liquide qui se trouvent à ce niveau et qui font que le contact des deux feuillets du péricarde est moins intime. Mais, à mon sens, la principale condition qui détermine le siège des adhérences, ce n’est pas le défaut de mobilité, c’est plutôt le frottement du cœur contre les parties les plus résistantes ; et la pa- : thogénie de ces adhérences me paraît être, en grande partie, la J même que celle des plaques laiteuses ou de frottement. Quand les adhérences sont généralisées, elles sont formées de brides plus ou moins longues, qui le plus souvent ne gênent guère ] les mouvements du cœur. La longueur des brides est en rapport avec la mobilité des diverses- parties du cœur, et sous une autre forme nous retrouverions enjeu,.; d’après certains auteurs, les mêmes conditions qui ont déterminé lai localisation des adhérences partielles. Ainsi les adhérences sont gé- néralement plus longues à la pointe que partout ailleurs, celles quii: recouvrent le ventricule gauche plus longues que celles qui recou- vrent le ventricule droit. Sur la portion auriculaire du ventricule? droit, elles sont plus longues que sur le corps du ventricule ou près- de la cloison, et il semble qu’il en est de même pour le ventricule gauche ; sur l’oreillette droite, elles sont plus courtes que sur le ven- tricule droit; enfin, sur l’oreillette gauche, à la base des gros vais- seaux, elles sont généralement plus courtes que sur l’oreillette droite (Sibson). Les adhérences, suivant le début plus ou moins éloigné de la lésion, sont molles et lâches ou bien nettement fibreuses; ailleurs- elles peuvent subir une dégénérescence calcaire et d’une manière même assez rapide; le plus souvent la. calcification est partielle, mais elle est quelquefois assez étendue pour envelopper entière- ment les ventricules. L’oblitération du péricarde est quelquefois assez complète poui qu’il ne reste aucun vestige de la séreuse, et ce sont les faits de ce](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b28036323_0172.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)