Séméiotique des urines, ou, Traité des altérations de l'urine dans les maladies: suivi d'un traité de la maladie de Bright aux divers âges de la vie / par Alfred Becquerel.
- Date:
- 1841
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Credit: Séméiotique des urines, ou, Traité des altérations de l'urine dans les maladies: suivi d'un traité de la maladie de Bright aux divers âges de la vie / par Alfred Becquerel. Source: Wellcome Collection.
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![EIV GÉAÉRAL. Actuarius, dont j’ai déjà exposé quelques-uns des travaux sur les propriétés physiques des urines, travaux consignés dans son premier traité des urines [Das différences deswines] , a consacré les deuxième, troisième et quatrième traités à étudier les causes; le jugement et le pronostic d’après les urines. Le fond de sa théorie est celle des anciens sur la crudité et la coction ; aussi tout ce qu’il a observé sur les urines dans les maladies se rapporte-t-il à ces deux grandes conditions supposées de l’organisme. Dans la première, les urines sont crues, ténues, sans dépôt, variant du reste beaucoup sous ce rapport, selon les maladies. Dans la seconde (coction), les urines contiennent les humeurs peccantes et les matières morbifiques, qui rendent les urines épaisses, et s’y manifestent sous forme de dépôts. Enfin, il admet aussi comme eux la chaleur morbide immo- dérée qui brûle l’urine comme elle brûle les viscères, ét imprime à ce liquide des caractères particuliers. Au milieu des faits nombreux et souvent erronés qu’il cite, au milieu surtout de la confusion des idées et des descriptions, on retrouve toutes les idées des anciens ,• mais de plus on recon^ naît qu’il a présenté sur les urines quelques nouveaux aperçus qui leur avaient échappé , et qui du reste sont noyés dans son fatras. Ces faits en petit nombre doivent surtout d’avoir été négligés, à ce qu’ils sont perdus au milieu d’idées et de faits erronés , et qu’il les a rattachés et fait dépendre, comme tout le reste , des théories qu’il admettait. Ces faits, les voici : le travail de M. le docteur Gillette m’a permis de les consigner ici. Il signale les urines claires et transparentes succédant à des urines épaisses et se montrant à la fin de plusieurs maladies aigues [Jug. des urines, chap. IV). Le fait est exact. La présence du sang dans l’urine indique une lésion des voies urinaires ; sa présence précède souvent celle d’une humeur sanieuseou du pus (id,, chap. XV). Il admet, comme Hippocrate et Galien, que les mines hui.- 13.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21974457_0211.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)