Séméiotique des urines, ou, Traité des altérations de l'urine dans les maladies: suivi d'un traité de la maladie de Bright aux divers âges de la vie / par Alfred Becquerel.
- Date:
- 1841
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Credit: Séméiotique des urines, ou, Traité des altérations de l'urine dans les maladies: suivi d'un traité de la maladie de Bright aux divers âges de la vie / par Alfred Becquerel. Source: Wellcome Collection.
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![AIM.ADIF DE O 00 alcalines, quelquefois enfin on les trouve normales. ]']xaminoiis successivement les cas où se rencontre chacune de ces espèces : \°Urmes anémiques. — Le plus souvent , dans la maladie de Bright, les urines sont ancmi(|ues , c’est-à-dire que tous les principes chimiques qui sont en dissolution ont à peu près simul- tanément et proportionnellement diminué de quantité. Le liquide filtré (rall)uminc étant coagulée) est pille, clair, de couleur verdâtre. Sa densité est notablement diminuée. Sur 22 cas de maladie de Bright, dans lesquels les urines ont été examinées presque tous les jours , dans 1(3 cas ce liquide a présenté, pen- dant tout le cours de la maladie , sauf quelques exceptions rares , les caractères anémiques et une faible densité. Elle a varié entre 1006,300 et 1014,700. La densité moyenne de ces 16 cas a été de 1011,340. Elles ne présentent pas en général de sédi- ments. Leur acidité est faible. Leur quantité varie ; elle ne s’é- loigne pas en général beaucoup de la quantité normale. L’analyse , comme le prouvent les exemples consignés dans le tableau ci-joint, montre que tous les principes sont diminués , mais ensemble, l’urée comme l’acide inique, les sels inorgani- ques , etc. , etc. Il n’cst donc pas étonnant qu’on ait trouvé l’urée din]inuée clans la maladie de Bright ; mais , je le répète, c’est parce que les urines étaient anémiques, et non parce qu’il y avait lé.sion des reins. Cet état anémique des urines dans le plus grand nombre des cas doit se concevoir parfaitement, car les individus atteints de maladie de Bright ont un sang moins riche en albumine, comme je vais le prouver tout à l’heure; ils sont affaiblis , débilités , et dans une espèce d’état anémique qui est la véritable cause des h}’dropisies qui se produisent chez eux. 2“ Urines fébriles. — On peut observer dans la maladie de Bright les urines fébilles de la première espèce (ordinaires), ou de la deuxième (c’est-à-dire avec une cause de débilité) : elles sont alors moins abondantes cpie de coutume , foncées en couleur, acides, plus denses clans le premier c.as , moins denses clans le second, etc., sédiinenteuses ; ce sont presque toujours des sédi- ments d’acide urique.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21974457_0522.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)