Séméiotique des urines, ou, Traité des altérations de l'urine dans les maladies: suivi d'un traité de la maladie de Bright aux divers âges de la vie / par Alfred Becquerel.
- Date:
- 1841
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Credit: Séméiotique des urines, ou, Traité des altérations de l'urine dans les maladies: suivi d'un traité de la maladie de Bright aux divers âges de la vie / par Alfred Becquerel. Source: Wellcome Collection.
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![]M \L\D1E DE imU;ilT de lifiglit se cliangea en certitude après avoir de nouveau interrogé ce malade : celui-ci u’avaiL jamais éprouvé à aucune autre époque, ni dou- leurs lombaires, ni d’œdème nidle part. Quebpies jours a|)rès son entrée, cet boinme fut pris tout à coup des sym[)lômes d'une méningite, et mou- rut douze heures après. Pour toutes lésions on trouva : 1” une méningite; 2'’ une maladie de Bi iglit caractérisée par une augmentalion du volume des deii.x reins. La substance corticale épaissie était transformée en une sub.stauce jaunâtre, sans grauula ions, I,a substance mamelonnée était très-pâle. 7ü Ohs. — Un charbonnier, âgé de quarante ans, fortement constitué, entre pour une pneumonie droite. En l’interrogeant sur ses antécédents, il apprend que depuis trois mois il a moins de forces, il a perdu de l'embou[)oint et sou teint. Il est Irè.s-pA'.c, sans boufTissurc ni œdème; il u’en a jamais eu à une épotiue antérieure non plus que de douleurs lombaires. En examinant par hasard ses urines on constata qu’elles étaient d’une couleur vin blanc clair et donnaient un coagulu n albumi- neux abondant, soit par la chaleur, soit par l'acide nitrique. A l’autopsie, pneumonie au troisième dcgi’c , reins volumineux, dégénérescence jau- nâtre sans granulations de la suljstance corticale. B. Former latentes à la suite de la scarlatine. — Il en sera question er parlant de la maladie de Bright cliez les enfants. C. Formes latentes comidiquées. — Je comprends sous cette dénomination les maladies de Bright qui surviennent sans hy- dropisie chez des individus affectés de lésions organii}uefe quel- conques : tubercules , scrofules , maladies du cœur. Trois exem- ples pris au hamrd remplaceront une de,'Cri[)lion générale. 71’’ Ohs. — lMai.adiu ne co-.er, et des ai.ï!.ke.s. — Pciit-.Iean, .•'gé de quai anlc-[U‘ux ans, ptni.Iro en bat;mc:it.s, habitant Pari.s dopais son en- fance, est entré à riin[)ital tic l.i Cliaiité le 8 dèccnd);c i8t9. Cet homme jouissait ;ai[)aravanl d’une banne santé et était [)Iacé d.ins des c nditions hygiénicpies sa' isfaisantes, gagi ant bien sa vie, lorsq e, deux ans avant son cn'réc, il commença à s’i nivrer, faisant à peu prè^ deux à tioi.s fois par semaine de grands excès de vins, se grisant et buvant du reste presque coiitiiiucllcmcn'. de l’eau-de-vie. Celte habitude dura dix Imit mois; il y a six mois qu’il a cessé de boire, cl il ne prend plus, di'-il, que deux petits verres par jour. Depuis cçs six mois, et s|)écialomcut depuis deux mois, il SC plaint d’alFaiblisscnieiit général, de defaut de puissance gé- nitale et de quelques palpitations. Il n’a rien antre chose , cl n’est entré ici que pour une colique de plomb légère, qni céda à l'emploi d'un seul purgatif, le lendemain de son entrée.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21974457_0570.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)