Leçons de clinique thérapeutique / par le Docteur Dujardin-Beaumetz ; recueillies par Eug. Carpentier-Méricourt et revues par l’auteur.
- Date:
- 1891
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Credit: Leçons de clinique thérapeutique / par le Docteur Dujardin-Beaumetz ; recueillies par Eug. Carpentier-Méricourt et revues par l’auteur. Source: Wellcome Collection.
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![t lorsqu’on parcourt les observations citées à l’appui de 'emploi des douches froides dans les affections mitrales, ou e demande s’il ne s’agissait pas plutôt de troubles anémiques [uc de véritables lésions du cœur. Pour ma part, je crois, lvcc Beni-Bardc, contre-indiquée l’hydrothérapie dans les maladies du cœur compensées. Ceci nous amène à vous parler de l’emploi des eaux miné- ’ales, et nous devons nous demander s’il existe des eaux ayant me influence curative sur les affections du cœur ; non, à îotrc avis, ces eaux n’existent pas. Citons cependant le tra- ail du docteur Dufresse de Chassaigne (1), qui soutient ]ue les eaux de Chaudesaigues (Cantal) et celles de Bagnols Lozère) ont une action curative sur l’hypertrophie du cœur; il a rassemblé de nombreuses observations dans lesquelles il prétend avoir obtenu la guérison de l’anévrisme du cœur par l’emploi de ces eaux. Cet auteur a même été plus loin, et il a localisé, dans les sulfures communs à ces deux eaux, l’élément spécial de ces cures. Nous craignons que Dufresse (1) Expérimentant avec les eaux de Chaudesaigues, rangées parmi les sources alcalines chaudes, et avec les eaux de Bagnols, classées parmi les eaux sodiques sulfureuses chaudes, Dufresse de Chassaigne dit avoir con- staté souvent la guérison de l’ané- vrisme rhumatismal du cœur. Bien que, dit l’auteur, rigoureuse- ment ces eaux thermales puissent être appliquées à tous les cas, en général, cependant il ne faut pas que l’affec- tion soit trop ancienne, que l’indura- tion des valvules soit arrivée à l’état cartilagineux, ni que les rétrécisse- ments soient trop multipliés, trop anciens et tapissés de végétations. — La durée du traitement est de dix- huit à vingt jours (à la source); l’eau est employée en boissons, en bains et en étuves; la douche ne s’administre CUXIQUE THÉRAP., 6 édit. que si la maladie s’accompagne de douleurs ou de raideurs articulaires. Lorsque le malade ne peut venir prendre les eaux, Dufresse de Chas- saigne le traite par le sulfure de po- tasse, seul ou additionné de fer réduit par l’hydrogène ou d’acétate de plomb cristallisé; le sulfure de potasse est prescrit à la dose de 5, 10, 15 centi- grammes, le matin à jeun, soit en pilules, soit en solution dans de l’eau distillée filtrée. Sulfure de potasse 5 gr. Gomme arab. en poudre... 7 — M. S. A. et faites 100 pilules. Une le matin pendant trois jours; puis deux, le matin à jeun, pendant le reste du traitement, qui dure quatre à cinq semaines. i. — 5 Dos eaux minérales.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21921969_0077.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)