Des phlegmons angioleucitiques du membre supérieur : angioleucites, phlegmons diffus et circonscrits, abcès profonds de l'avant-bras, phlegmons et abcès de la paume de la main, panaris / par Hippolyte Chevalet.
- Chevalet, Hippolyte.
- Date:
- 1875
Licence: Public Domain Mark
Credit: Des phlegmons angioleucitiques du membre supérieur : angioleucites, phlegmons diffus et circonscrits, abcès profonds de l'avant-bras, phlegmons et abcès de la paume de la main, panaris / par Hippolyte Chevalet. Source: Wellcome Collection.
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![- H9 La main est le siép,e d’une tuméfaction molle, pâteuse, non doulou- reuse. Peau chaude. Pouls 96 ; lang'ue bonne. Le malade a le sommeil difficile, mais ne souffre pas beaucoup. Tis. feuilles d’orang-er. Potion calmante. Bains locaux, cataplasmes. 1“2 août. La tuméfaction a augmenté; la main est dure; le pus s’é- coule très-épais. Douleurs le long de l’avant bras. Le 13. Même état; le malade se plaint de la pesanteur de son bras. Peu de douleurs au niveau de la plaie. Le 14. Le petit doigt qui n’était la veille le siège d’aucune douleur et d’aucun phénomène particulier est mortifié.]usqu’à l’articulation méta- carpo-phalangienne. Violet, noirâtre, complètement insensible, il a été frappé de gangrène par suite l’inextensibilité des tissus qui ont formé une bride à la main et au poignet. On désarticule le petit doigt et on pratique sur les deux faces pal- maires latérales du poignet, ainsi qu’à la face latérale interne de la main, de larges incisions de débridernent. Ecoulement de pus assez abondant. — Pot. 0,05 ext. gommeux d’opium. Soir. Le malade se trouve notablement soulagé. Le pus s’écoule avec facilité. On passe un tube à drainage entre les deux incisions. Lavages à l’eau alcoolisée. _ Le 16. Fusée cà la face antérieure de l’avant-bras, se vidant assez fa- cilement par les ouvertures du poignet. Le 20. L’état général est bon ; la fusée purulente persiste sans s’é- tendre. Suppression de l’opium. Le 24. On trouve un envahissement par le pus de la gaine de l’avant- bras. Pression méthodique. Le 25, soir. A six heures, le malade est pris, dans les trois doigts du milieu de la main blessée, de crampes douloureuses ne dépassant pas la main, qui ont persisté environ trois heures et ont cessé sous l’in- fluence d’une compression violente et prolongée des doigts. Temp. 38,8. Pas de frissons. Le 26. Temp. 39\ La nuit a été bonne. Pas de lancées douloureuses. On ne fait pas de contre-ouverture du foyer purulent à cause de ces accidents nerveux. Le 27. Le malade va bien. Position déclive, le coude élevé, donnée au membre. Sommeil parfait. Le 29. Le pus s’écoule bien. La poche diminue. Le 31. Le pus devient séreux. L’écoulement est minime. Le 31, soir. Le malade a encore eu quelques crampes douloureuses, imus bien moins aiguës et moins prolongées que la première fois. O septembre. Plus de douleurs. La cicatrisation se fait très-bien. Le 12. Les trajets fistuleux sont obturés. Il ne reste plus qu’une pe- tite plaie, résultant de l’ablation du doigt et en bonne voie de cicatri- sation. Le 21. Le malade sort complètement guéri. Dans ce cas, il est bien difficile de ne pas admettre l’in- flammation des gaines, mais cette suppuration des synoviales](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22343970_0123.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)