Tableaux synoptiques de chimie, pour servir de résumé aux leçons données sur cette science dans les écoles de Paris / Par A.F. Fourcroy.
- Antoine François, comte de Fourcroy
- Date:
- An 8 [1800]
Licence: Public Domain Mark
Credit: Tableaux synoptiques de chimie, pour servir de résumé aux leçons données sur cette science dans les écoles de Paris / Par A.F. Fourcroy. Source: Wellcome Collection.
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![Sur les bases salifiables et les sels. { Publié par A. F. Fou RC ROT, en brumaire de l’an 8 , pour servir de résumé aux leçons L à U de l’école de médecine de Paris.) î°. La SILICE . Terres ; insipides ou peu sapides^ insolubles ou peu1 solubles. Je les partage en. . Terres proprement dites, terres arides, sèches/ et indissolubles. Il y\ en a quatre $ savoir . |3®. L’aLUMINE. /Nom tiré du silex, la terre la plus sèche, la plus aride, 1$ plus abondante dans U r . , , . . ... des animaux. — Jamais pure dans la nature, même dans les sables les plus blanr, • ' nT la m,*Sset , no^au sol,de Sjobe et labase de toutes les P,erres scintillantes ; existant jusque dans les humeurs des végétaux etj poussière blanche, fine, insipide, inodore, rude sous le dJgt, infusible , inaltérable’ Zr Z A ï ^enfn^nt ,es P1*^3 SlUcéf avec les alcalis et en en séparant d’autres terres par les acides. —Purifiée, elle est n s’en précipitant par le mouvement et le contact de l’air ; adUrente aux oxides des 1 r*'8!;!16 ’ *'? ! ’ ? co1mb^,st,bles «‘“P1 i mdissolub e dans 1 eau artificiellement , soluble par les moyens encore inconnus de la nature ,1 très-divisée , s’en séparant par la chaleurlet l’eau. — Serval t en chimie aux essais dorîm^u fus,ble,avecl les acides, pbosphonque et boracique j disso uble dans 1 ac.de fluonque même gazeux , daas les autres seulement lorsqu’elle est1 des cimens , des poteries, des verres, des métaux. — Inconnue dans sa nature intime’ danS leS UsaSeS oconomiques , a filtrer , a éclaircir l’eau , à nettoyer les surfaces métalliques ; dans les arts , à la fabrication des mortiers , [Nrs plerreVé'rxtra^e^“r l’.rt felü &eTdôü« LT 'ïfAT Y Ie* Slaîses*s:lic= etla das > «™c dePoxide defer et plusieurs autres terres dans 1 dantela forme de feuillets; — beaucoupplus attirée par les ex, des métalliques aue la Xp- °■ > fi h'^'Q t “TV des,sechaf la bouche ' portant aussr une odeur particulière terreuse; — donnant aux fosiles où elle est ubon- inaltérables par l’oxigène , l’azote et l’air ; — ne s’unissant à aucun combustible • «h.èih. ►’ ÜT d®'m''r‘trlfiabl0 P“ la forte chaleur dn chalumeau ; — se serrant et se durcissant par le feu des fourneaux quand elle a été humectée ; — scintillante semblable à celle des pierres silirées * se foadant en fV'it . ) 1 ’ Por™an* Pate duct,le avec elle , la retenant avec beaucoup de force mê ne contre l’action du feu ; — prenant dans la cuisson une fermeté avec eux de^Klsnartîculiers • -Tdhérrnte J l’a 7licen.r la ZlT “lorées avec Us oxides métalliques ; -s’unissant à tous les acides, très-facilement quand elle est divisée, très-difficilement quand elle est dense-, formant ar » ir- ’ adhérente à la silice par la voie humide , se fondant avec elle et sur-tout avec les oxides en verres nnanupc — T/al..™;™ f~rrna Aoe fn„ic u. ~i„:__ _u. arrête l eau et la fait remonter en source des schistes , des serpentines : — l’art l il. .' 1 . 1 —r--- w ramenés ue v*euüwuuu, uaua ocüc ucs uuienes , uans le giaisage Mes bassins î aes principes et sa décomposition. roisième classe de corps chimiques. ASES SALIFIABLES. [Matières qui, unies aux acides , forment des\ sels. On les distingue O |3°. La glucine . 4°* La zi 5®. La maon Vj ê , i l / irVT‘T ’ Sf Pondont avec ebe et sur-tout avec les oxides en verres opaques. — L’alumine forme des fonds et des couches dans les montagnes et les plaines : — elle rus a a sur ace g e J e e ait Ja base des terres fortes et grasses ; elle constitue en grande partie les glaises , les terres à foulon , les marnes, etc.;-—elle entre dan6 la composition naturelle de l’alun des rnnl»..V en hnnet. j emploie dans la launcation des pyromètres de Wedgwood , dans celle des poteries, dans le giaisage des bassins, dans le dégraissage et le foulage des étoffes, dans la préparation des mortiers ae i alun , des couleurs en. laques j dans les arts , pour la onstruction des fours, des fourneaux , etc. — Inconnue dans-• b “fa b ’ r i {S°kTJVm <i',m m0t 6rec S'*1 signifie doux et sucré, parce qu’elle donne cette saveur aux sels qu’elle forme ; — elle existe dans le béril et l’émeraude ; elle a été découverte dans l’an 6 par le citoyen Vauquelin ; — on 1 on rpdlMnnF P,TS V °n 1 sépfe de alumine par le Procédé suivant. Après les avoir fondues avec trois fois leur poids de potasse, on délaie la masse' dans l’eau, on la dissout dans l’acide muriatique; on fait évaporer, d’n 1 un A ’ °k préC,J;, ^ fe carbonate de potasse, on redissout le précipité par l’acide sulfurique, on y ajoute du sulfate de potasse pour précipiter le sulfate d’alumine en alun, on ajoute à la liqueur qui ne donne plus lan ’ f Kiate ^dramon,aclu® Pour dissoudre toute la gluc. ne ; ensuite on évapore , et la terre se précipite à mesure que le sel se volatilise ainsi préparée , la glucine est en poudre blanche, douce insipide , happant à la indi««lî.ll a eî,T’e durcissant l,01I,t au » inaltérable par l’air et par ses deux principes; — elle ne s’unit parmi les combustibles qu’à l’hidrogène sulfuré, qui la rend dissoluble et la convertit en hidrosulfure ; — elle es: ssoiubie dans 1 eau et ne forme avec elle qu’une pâte peu liante; elle s’unit à tous les acides ; elle en sépare l’alumine ; — encore nulle dans ses usages comme inconnue dans sa nature intime. ( Tirée du jargon qu’on nomme aussi zircon î découverte en' i)3 par M. Klaproth de Berlin ; — elle existe aussi dans l’hyacinthe; int IUlft (.niiin ... .. , i .. .. ... ‘ . .11- ____l _ . T. ... - Il i éprouvant un Terres subalcalines, 6a- pides , altérant les. bleus végétaux. On< en connaît deux . . e? , - ’ --- — s.' i*‘ *—• “‘“p- — ' .. . - - j-? elle est en poudre blanche , fine , douce , inodore ( insiaide , d’une pesanteur de 43oo ; — ne xusion pâteuse a un grand fuu , se ressera elle-même , scintillante . prenant une couleur grise. — Inaltérable par l’air et ses deux élémens, par les corps combustibles ; — indiss- Jhie ïans l'eau , avec laquelle elle pren cependant la forme de gelée ; — s’unissant à tous te s acides, et formant des sels différens de ceux des autres bases , peu dissolubles , décomposâmes par l’alumine et la glucine ; — se fondant avec la silice et 1 alumine ; indissoluble dans les alcalis fixes ; — d’alun usage encore. — Inconnue dans sa nature. !S°ün^d'une anc,enne ““'Prison avec l’aimant ; f bieu connue depuis i757 ; n’est jamais pure dans sa nature ; — on la sépare des sels magnésiens , et sur-tout du sulfate de magnésie par les alcalis fixes ; _ elle est prind fi» i |norcea^x ou Pains ï ancs , tgers , friables , pomme de l’amidon, pesant a33o ; — d’une saveur fade, désagréable; —verdissant légèement les couleurs bleues végétales; —■ infusible, se condensant un peu par _ formant avec eux ^d l°n/Ue fluan' ou a chauffe vivement ; inaltérable à l’air; s’unissant faiblement au soufre, et formant un sulfure peu hidrosulfure ; — indissoluble dans l’eau; — très-soluble dans les acides; _ utile en médecine s unissant en érre avec les autres terres , sur-tout avec la silice et l’alumine; — inconnue dans sa nature intime comme les quatre terres précédentes, indécomposable comme elles ; e absorbante, antiveneneuse après l’action des acides caustiques; —légèrement purgative , plus lorsqu’elle trouve des aigres dans les premières voies. arisâtres111 d’une 'savèu/vlt'^ “î', c°”me de rf;e emP*°l® Pour l’obtenir; — on l’extrait des matières calcaires], depuis les coquilles jusqu’au marbre , calcinées à un grand fen ; — elle est en masses solides, — elle a* perdu sa saveur sa nrZ'1S'î'i’i ,lat,e i ~ védissant fortement le sirop de violettes ; — inaltérable par le feu; — se fendillant, s'échauffant, se réduisant en poudre à l’air : dans cet état on la nomme chaux éteinte-, phosphore de chaux qui i’eté dans^’emi ,s echauffar ,vec I’“u > elle a al'8m™te Je poids et de volume en absorbant lentement l’eau atmosphérique ; — se combine avec le phosphore par la chaleur , et forme un] oraneé fétide décomposant l’a V k P e<! ,s,ur-le':hamP du 8az htdrogène phosphore s enflammant spontanément dans l’air; — s’unit au soufre par la voie sèche et la voie humide, constitue le sulfure de chaux T ’ , oeLoml.’7sailt 1 a‘.t «t en absorbant l’oxigère de manière à laisser le gaz azote 1 1 ■ .... . 6°. La chaux. fa.lp tin Leirp ^ d<^ë’gent Ie gaz_j sann précipiter de soufre; — s’unissant à quelques oxides métalliques ; — s’éteignant avec chaleur, sifflement, ituusuv.i 6 ’ r uc ion en poussière sèche très-voluoineuse , quand on l’arrose d’une petite quantité d’eau qui la pénètre rapidement. Dans cette extinction à arties rrMn An ttior..l,i»>s ... j. _l . ..^u^^ . .1 1 1 .... , seul ; — absorbe promptement le gaz hidrogène sulfuré qui la convertit en hidrosulfure calcaire , cristallisable , dissoluble , décomposable étal 110lies : — ovaa rltulmtr cimovnAof fendillement, boursouflement, phosphorescence , eau volatilisée, odeurf gèle fortement par la perte du air , caloriaue • — nrès de -înn Mrh«'ï>.T ;ic#-VÜUHIXI,eU!(ic > 4uai,u *ai;uul,c Ecwie quauuie u eau cjm 1a pénétré rapidement, l/ans cette extinction à sec, l’eau se condense et se geie lortement par la perte se trouble' nar le contact de^Var'd eaî! 6I* 13Solvent ^ne de chaux; cette eau de chaux est très-chaire , âcre, chaude et urineuse , verdit et jaunit te sirop de violettes , se couvre d’une pellicule de carbonate de chaux à 1’ rend la «hlice fusible ainsi nn^lM3a.0m^u* ’ absorb^ ^u gaz hidrogène sulfure; — la chaux s unit à tous les acides, et y tient constamment plus que les terres précédentes; — adhè-e au sable à l’aide d’un peu d’eau, la chaux à l’état salin pour constitiiP^nnA* ’ jUrtout îes deux terJes ensemble : sa nature est inconnue; — on croit qu’elle se forme dans la mer et par la vie des mollusques coquilliers. —La nature emploie la tannerie • _la médecine la nrr*r > ^ partie, des montîgnes » P°.ur donner de la solidité au corps des animaux ; — l’art en tire d’immenses avantages pour la construction , la peinture, la verrerie , la savonnerie , la teinture , forme solide ou dissoute dans l*e£i sLTT ,°rbafe » carm.nat.ve , etc. 1 agriculture s en sert comme d’un engrais , pour détruire les insectes et les mauvaises herbes , pour chauler les bleds et y détruire la carie ; — sous la , est un des plus utiles ef des pLus iréquens reactifs des laboratoires de chimie. — On ne connaît pas encore ses principes constiluans ; on ne l’a ni décomposée ni reproduite. fNnaturee.aZ-TxteritenZvriwoi.kîkCe pa™' ’6S alclU ’ en Ia retirant du gere des terres. ^ «use de sa saveur, de sa puissance chimique, de ses attractions, de sa dissolubilité, etc. — Toujours unie aux acides dans la animales - — verdit ïortemhr I» *V “ Petl?e» masses so .des grises , poreuses , dures, quoique cassantes, âcres et brûlantes, vénéneuses et caustiques; — pèse 4ooo , l’eau donnant 1000; — décompose et ronge les substances chanee vite à l’air s’J 2 11 “ s] ?P dfr ettj's ’ ~ st fond «n globulf's eparpillés sur le charbon au chalumeau ; — se ramollit et prend une couleur verte dans un creuset; — inaltérable par les gaz oxigène et azote , elle vive et nromntc nup tpIIa iVaI, C 1&U e »,se. dl v^se er- poussière blanche, augmentée d’un cinquième de son poids, et finit par se sécher et se solidifier en masses rayonnées et cristallisées :— cette extinction est bien plus cristallisable 1 assez nPimunlIVl’ ’ *.Umt ^ PhosPW et au soufre par la voie sèche et humide ; — se combine sur-tout avec l’hidrogène sulfuré, et forme un hidrosulfure de barite sans couleur, sans odeur , bi donne un linnide ârrp^ ca 1 ^ ’ 6 i^U*j par ,es ac‘de,,i » donne son gaz avec effervescence ; a une forte attraction pour l’eau , l’absorbe avec force et sifflement , la solidifie fortement, s’y dissout dans no fois son poid. brillans et sâtinés tvyVip' «fVa• ^ 1 aClde carb°n,(luei offrant à 1 air une pellicule épaisse et dissoluble de carbonate de barite; — dissoluble dans n fois son poids d’eau bouillante, cristallisant en longs prismes à 4 pans température comme* le f-»nr [ 1 ‘®semei> ’ se combine avec tous les acides , y adhère plus que toutes les autres bases, qu’elle en sépare complètement; — opère la fusion de la silice, de l’alumine et de la zircone à une haute en chimie • — deviendra. a P°C S°U .C ’ et Peut servir comme elles à l analyse des pierres ; inconnue dans sa nature, faussement crue pendant quelque temps un oxide métallique ; — réactif très-important aujourd’hui > n gen res uti e par a suite pour les manufactures ; — ne devant etre donnée en médecine qu’avec beaucoup de prudence , même dans ses combinaisons avec les acides , à cause de son âcreté vénéneuse. des ch i mi st p -F d an « a ^ lS a ^ca^ ^egPtal i P/j.sciy on trouve abondamment dans les fossiles, et sur-tout dans les produits de volcans; —long-temps inconnue dans son état de pureté; —peu connue encore de la plupart la dissout smle • _ rel -r' U-rC^ F'* C &' ^1 dl Cl e ^ obten‘r* Extraite jusqu ici des cendres de bois lessivées et calcinées ; — purifiée par la chaux et séparée des 6els et des terres qui lui sont souvent unies par l’alcool qui et dissolvant l-i npan rlÀ^'n y 11an » ^aP0,e i a potasse reste en lames cristallisées, molles, en prismes quadrangulaires , comprimés, âcres, caustiques, déliquescens ,'ou en masses dures , cassantes, grenues , blanches , ramollissant __i 11 P^ . /v°U< GS. a., ouc ien_t 5 7 réduisant en un corps^ gélatineux toutes les matières animales molles; — verdissant et détruisant la couleur bleue des violettes; — liquéfiable par une douce chaleur; — se l’acide carbonique qui la fait cristalliser; — ne s’unissant pas ufre par la voie sèche et par la voie humide ; dans le premier i et remarquable alors par sa couleur orangée claire , son odeur dprnmnrua(Tla r L. „ • i ~Y7X~ .V““° ^ ° T* E“* *ca v — poiasse s unu immédiatement au gaz murogéne sulfuré que sa dissolution absorbe , et forme un hidrosulfure incolore , cristallisable, dps viis-seniiv flmp' ■ S 1e^'1Seu/ que du gaz ; la potasse absorbe 1 eau rapidement, s’échauffe avec elle , se dissout promptiment , et forme un liquide épais et caustique, d’où on ne Ja sépare pure que dans sur la olucinp et li zirrrmp i°US ^ aci es e *e /°rme des sels qui ne cèdent en général qu’à la barite;— dissout et fond la silice en Terre à l’aide du feu; — dissout l'alumine même par la voie humide; n’agit pa 6aI!!!1 1 i ’ PIU? qUe Sur, la 1maê|nesie et la cbaux i ne contracte aucune union avec la barite; — inconnue dans sa composition ; — médicament héroïque dans le calcul , * es employée dans la verrerie, la lessive, le blanchiment, la savonnerie, la docimasie et dans une foule d’arts; — objet important de production pour les peuples. en urineux j solu blesl ; verdissant, altérant les cou¬ leurs bleues végé taies; dissolvant les matières ani¬ males . , . . . 7®. La barite. . 8°. La rorAssF. , L LC A LIS j âcres ,fj’en reconnais cinq es¬ pèces, placées ici d’a¬ près la force de leurs attractions pour les acides. Les quatre premières forment en- ] semble les alcalis ! fixes ; la dernière est l’alcali volatil . . les tumeurs , les engorgemeus etc. La soude o°. La stroktl / xtraite des plantes marines par la combustion , l’incinération et la calcination pratiquées au bord de 1 eX*r»arff Pt- pur‘.bde I)ar cbaux et l’alcool ; — ressemblant beaucoup alors à la potasse , et s effleurit, soit parce qu’elle a moins besoin d’acide carbonique pour se saturer, soit jwvo pClu sa^olatiUsa^ion ^3^° u rüirl ^/a U1 ^ ^°nd et dlss0ljtI)jl,s/aci,ement qu’elle la silice et l’alumine; —elle se trouve fréquemment parmi les matières animales; — toutes ses autres propriétés , sa forme cristalline parJ.U“5grand “uslique , sa di «solubilité , sa combinaison avec le phosphore , le soufre , Lhidrogène sulfuré , etc. ressemblent à celles de la potasse ; - on ne conAait pas plus sa nature intime eue sert autant et plus qu elle dans quelques arts , sur-tout la verrerie , la savonnerie , la lessive , la teinture , etc. au bord de la mer ; — mêlée dans le produit de cet art d’extraction avec du charbon , des sels , des terres , des oxides métalliques ; — n en différant que par les propriétés suivantes ; — au feu elle est un peu plu6 fusible ; à l’airelle s’humecte , se ramollit , mais se dessèche vite , arre quelle perd aisément l’eau de sa cristallisation.— Attirant moins le soufre et l’hidrogène sulfuré que la potasse; —elle adhère moins que celle de cette dernièn /■Confondue d’abord avec la barite ; — distinguée de celle-ci à la fin de i793 par M. Klaproth de Berlin ; — existant I 11 en est de cette esnècp d’nlr.ali rmnnie ,1 o 1,. . .. 11 „ „„ i. l ii il en est ,!e no,.. J’ I-' f 7--r— *• '“T” n,..u , — existant comme base de quelques sels pierreux dans l’intérieur de la terre il en est de cette espece d alcali comme de la soude; elle se rapproche de la barite comme ceile-ci se rapproche de la potasse j et il faut pour la connaître extraite de ces sels comme la barite ; — en considérer sur-tout les différences ; — obtenue comme la barite ii°. L’a m mon r A que vive et boursoulflemewt sVr lnnff ^1 pai/r dt'c°n,pos® complètement, elle est en morceaux fondus , poreux, d’un gris blanc, d’une saveur âcre et forte; comme la barite elle attire l’eau de l'atmosphère, s’éteint avec chaleur phMlAorique^-— c^orant ^'flommei^Mi^nniir * *! X fortement avec l’eau , verdit et détruit la cou eur des violettes; ses différences consistent dans les propriétés suivante. : - infusible au ckîlumelu , mais extrêmement tenant moins aue la barite ami'mémo nu» 1» / ' ’ .1 d,ssoluble seulement dans 200 parties d eau â 10 degres ; —- cristallisant moins en prismes, souvent en lames; — donnant d’antres sets avec les acides, et non-seulement y tenant moins que la barite, mais meme que la potasse et la soude , ce qui a détermine Ufplace que je lui ai donnée après celle-ci ; — non vénéneuse pour les animaux ; - encore inutile dans les arts , et inconnue dans sa composition. ^ ^par^es ’mlui'ères^oui^*^ rutri^firru- (fuatre,fsfic«s I”'<!ceiJen|>‘s Par sa volatilité, son odeur , sa faiblesse , sa décomposition , sa recomposition faciles, conséquemment sa nature connue; — formée perpétuellement dans la nature d’ammon.“que trahé nar d ch!u dé ‘ • d“'“S ‘r d‘s lUa,10r' des substances animales ; - résultant de la combinaison intime ,1e plus de quatre parties d’azote et d’une partie d’hidrogèrte ; - retirée sur-tout du muriale les boue es’^allÙmétPên ’elfl7mm t t i “ P™“‘ &c,liment la forme de gaz ; _ ce gaz plus léger que l’air de près de moitié , d’une odeur vive , urineuse et irritante8, alphixian. les animaux , éteignant es deux éfémens en eaz ™Æ“'“î- 1!n-mefme > ,d.snval'' lcre brû‘ate. absorbable sans changement par les corps poreux ; inaltérable par la chaleur qui le dilate ; - décomposable par l’étincelle électrique qui en sépare à Beau ïtquirQu’T échauffe e‘t eîi’il «®t e 1 rr’lr la cKa “r,ro''ge > fo™a‘ avec le charbon rouge de feu de l’acide prosaïque j dissolvant le phosphore elle soufre en vapeur ; s’unissant à la glace qu’il liquéfie et refroidit, ‘i le cl’ Zèe?, c»u et e„ J Z l d« ‘a d” ^ ’eau ; absorbé et se solidifiant en sels par tous les acides vaporeux; décomposable et même inflammable par l'acide muriatique exigée ■ ammoniac 8et q’on nomme^mm^L ^1 T “ V P ” “ éi)r'’?nt aucuf de la Paj‘ d« bas« terreuses et alcalines ; dégagé des sels ammoniacaux par les quatre alcalis et par la chaux ; _ l’eau chargée deSgaz pression eelable et rristailisâblr niri f’ u'i 'L n* ^ |aU|-’ 1 \ ®rante t acra et enflammante sans être dissolvante sur les matières animales; perdant son ammoniaque en gaz parla chaltur, par la diminution de Boy le ■ décompos-ible à thaud nar Ips oxi'L xn^rall* u F ^Ml ^ l ^ & car cnique de 1 atmosphère ; formant avec le soufre et L’hidrogène sulfuré qu’elle dissout en vapeur un sulfure hidrosulfure qu’on nommait liqueur fumante de animales ü aue t très i uuôrtanr dans * T’ 'H ’ 4 r ‘ IT™ 1,Uel<ï“efo‘S P« actio”,à ^tat d’acide nitrique ; _ ayant beaucoup influé sur les progrès de la chimie moderne, sur la connaissance des matières dits 1beitlcoup dé mlladiés! expérreuces ; - médicament héroïque dans beaucoup do cas ; asthénique remarquable dans sa combinaison avec l’hidrogène sulfuré ; - fondant de la lymphe ; employé avec grand succès. genres et caractères 'noms et disposition GENERIQUES. MÉTHODIQUE DES ESPÈCES. PROPRIÉTÉS CARACTÉRISTIQUES DES ESPÈCES. GENRE I. Sulfates. 1er4. espèce. Sulfate de barite.| 2e. esp. Sulfate de potasse. . . ^ 3e. esp. Sulfate acide de potasse. • 4e. esp. Sulfate de soude. . . - Très-pesant .insipide , indissoluble-, abondant parmi les fossiles ; - donnant avec le charbon le pbospore de Boulogne ; - indécomposable par les acides et les alcalis seuls ; _ le plus permanent des sels , formé d'acide 0,3- Liante o,oq, eau o,oo ; — veneneux. ? i Quatrième classe de corps chimiques. Composés d’acide sulfurique et des bases terreuses et alcalines auxquelles cet acide adhère le plus; don¬ nant des sulfures quand orv les fait rougir avec le charbon ; abondamment précipités par la dissolu¬ tion de barite. Ce genre contient quatorze espèces, arrangées datisl l°e‘ esP- Sulfate de olucine. . l’ordre suivant, d’après! . c , 1, t -i | 1 . I 11e. esp. OULFATE D ALUMINE . . 1 attraction clés bases pour! 1 P^sme b<*xa^(lre Avec des pyramides à six faces; <bir» crofl,]Ant ; existant dans les sucs des plantes; —décrépitant, fusible à un grand feu ; —dissoluble dans seize parties d’eau froide, et cinq d’eau bouillante , crist allisant nar le1 refroidissement et mieux par évaporation lente ; - a demi-decompose par l’acide nitrique; tout-à-fuit par le nitrate et le muriate calcaires ; - proportions ; acide o,4o ; pousse o,52 ; eau 0,08 ; - pirgatif; léger fondant. V j . Aigre , en longues aiguilles satinées , brillantes ; - grimpant ; _ très-fusible ; _ semblable à de l’émail quand il est fondu ; — perdant son acide à un grand feu , formé de deux parties de sulfate de potasse , et d’une partie d’acide. j ■ Fins et amer a six pans cannelés avec des sommets a biseaux ; — liquéfiable dans son eau de cristallisation par la chaleur ; — fusible seulement à un grand feu, efflorescent à l’air ; —soluble avec froid dans cinq parties d’eau à 10 degrés' dans trois cinquièmes de son poids d’eau bouillante ; — cristallisable par le refroidissement; —proportions ; acide o,a5 ; soude 0,|5; eau 0,38; —fondant et purgatif. Il 5'. esp. Sulfxti DI STaoXTiittE.| '.^ntiail^o's^^ion'^vénéneuxCr'Sta^‘S° ’ Fesant ’ m5lPldet snd‘s«olubl« comme lui ; — souvent fossile ; —donnant une couleur pourpre à la flamme ; —décomposable par la potasse et la soude ; — proportion de ses principes ; acide 0,46; 6e. esp. Sulfate de chaux. . . 7e. esp. Sulfate d’ammoniaque. - 8e. esp. Sulfate de magnésie. . 9e. esp. sulfate ammoniaco-ma-) GNÉS/EN.j - Insipide .souvent fossile , très-varié dans sa forme ; — primitivement rhomboïdal, dissous dans les eaux dures , décrépitant au feu , devenant friable ; — dissoluble dans cinq cents parties d’eau f — contenant acide 0,46 ; chaux 0,3a ;eau 0,22 j —lorinant le plâtre hn par la calcination. 1 1 1 1 - Acre , amer ; —prismes i six pans et pyramides à sir faces ; - liquéfiable dans son eau propre par le feu , volatil en sulfate acide un peu déliquescent ; — soluble dans deux parties d’eau ; contenant acide o,4a ; ammoniaque 0,40 ; eau o, .8 mer ; —en prisme i quatre pans avec des pyramides à quatre faces ; -liquéfiable dans son eau par la chaleur ; - très-difficile à fondre ensuite ; — peu efflorescent à l’air: — soluble daus sou poids d’eau froide f à 10 degrés ) et dans d eau bouillante ; — décomposable a moitié par 1 ammoniaque ; — contenant acide 0,33 ; magnésie 0,19 ; eau 0,48 très-purgatif, très-fondant. sus -Très-amer ; moins Je les divise en onze gen- res , disposés suivant^ l’attraction générale O des acides pour les bases. X2‘. esp. SiitïATE ACIDE d’ALÜ- mine et de votasse, alun . .LU- 3e. esp. Sulfate saturé d’alu--) mine triple. . ».j ki4e. esp. Sulfate de zircone. . - Très-cristallisable , moins dissoluble que les deux précédens ; décomposé eu entier par les quatre alcaUs fixes ; — contenant sulfate d’ammoniaque 0,3a ; sulfate de magnésie 0,68. -Douceâtre et sucré; -difficilement cristallisable;-perdant sou acide au grand feu ; _ très-dissoluble ; - souvent en sirop ou gelée ; _ précipité , formé parles alcalis, dissoluble daus le carbonate d’ammoniaque. - Saturé ou acidulé , terreux ou aigre ; — styptique , non cristallisable , gélatineux. -Styptique; — octaèdre régulier , existant dans des terrains vulcanisés ; — liquéfiable et se boursouflant par le feu; — dissoluble dans vingt parties d’eau froide; — dans moins que son poids d’eiu bouillante ■ ^ — ifo^jrfdcTvronborr-1 calcination avec les matières végétales contenant sulfate d alumine 0,4? i sulfate de potasse o,o7 ; eaq n.iq ; _ U contient quelquefois du sulfate d’ammoniaque au lieu de cellS de potasse , ou les deux ensemble^ — asteingent - Indissoluble, insipide , terreux , ou cristallisé en cube , et alors un peu plus soluble et sapide , ne donnant pas de pyrophore. - Pulvérulent ou en petites aiguilles ; — friable , insipide ; — décomposable par la chaleur de l’eau bouillante qui en précipite la terre indissoluble , ou soluble à l’aide d’un excès d’acide. GENRE IL Sulfites. ,5e. esp. Sulfite de barite. . . - 6e. esp. Sulfite de chaux . . - 7e. e*p. Sulfite de potasse • . Composes d’acide sulfureux 118e. esp. Sulfite de soude . . . - et de bases; donnant du\ soufre , et devenant sul- J19e- e,P* Sulfite de strontiaxe. - H fa te s aufeu ; se changeant en sulfates à l’air ; déga-Uo*. esp. Sulfite d’ammoniaque.-j géant de l’acide sulfureux ' - Pulvérulent j —aiguillé ou tétraèdre; —pesant, peu sapide ; — indissoluble, soluble par un excès d’acide ; contenant barite o,59 ; acide 0,39; eau 0,02. - Pulvérulent ou en prismes à six pans avec des extrémités très-aiguës ; — peu sapide ; _ restant long-temps à l'air sans altération ; -peu dissoluble ; - contenant acide sulfureux 0,48 ; cbaux o,47 ; eau o,o5. dtoélubîens.aU fe“ ’ effl°reSCent S“IuMe ■“ p0iJs dW f'0id° • “ beaucoup moins d’eau bouillante ; - sa dissolution facilement changeant â - Prisme à quatre pans et sommets dièdres; — saveur fraîche et sulfureuse ; — très-fusible; - contenant beaucoup d’eau ; —efflorescent ; — très-dissoluble ; - contenant acide o,3i ; soude 0,18 ; eau o,5». - Inconnu. éPriT?,à ,îix panS OU ,à Vatrer a7C d.eS SOmTS à ;ix n1 1 tro!! ffC saveut fraîche , piquante . sulfureuse ; _ décrépitant au feu , devenant acide par la sublimation ; _ déliquescent, très-vite changé eu sulfate à l’air ; _ aissoluDie dans son poids d eau froide et moins d eau bouillante, contenant acide 0,00 ; ammoniaque 029 ; eau o,n. » a 7 o 7 parles acides sulfurique, Sulfite de KAoxhs.a . Pulvérulent;—ou en tétraèdre, surbaissés ; -fusible comme une gomme, perdant 0,45 de son poids ; laissant allsr son acide au grand feu ; — efflorescent; - soluble dans vingt parties d’eau froide ; _ souvent avec excès d’acide , nitrique, etc. placés au 2e. | (. contenant acide 0,39; magnésie 0,t6; eau 0,45. nitrique, etc. placés rang comme accessoires des sulfates. Ce genre contient onze espèces placées ici dans l’ordre d’attraction des bases pour l’acide sul¬ fureux . 22e. esp. Sulfite ammqniaco-ma-j GNESIEN 23e. esp. SuLFITZ DE GLUCINE. . . 24e. e«p. Sulfite d’alumine . . | ,25e. esp. Sulfite de zircone. » —Inconnu. Cristallisable , donnant au feu du sulfite acide d’amuioniaque , de l’acide sulfureux et de la magnésie calcinée. Inconnu. ■ Poudre blanche , douce sous le doigt ; pétillant quand on y jette de l’eau ; peu dissoluble même dans un excès de son acide. Sa dissolution acide donnant par le contact de l’air une pellicule tenace et ductile de sulfate ; — contenant alumine o,44} acide sulfureux o,3a $ eau 0,24. V](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b30453422_0026.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)